jeudi 12 avril 2018

Une nouvelle aquarelle


Ce portrait d'une Caucasienne fut réalisé chez André Le Noir, dans son atelier, comme un exercice d'école.




Incontestablement mon mentor me fait progresser en me bousculant... Je lui dois donc beaucoup et je n'ai pas fini d'apprendre et de toujours découvrir au-delà de ce que je crois être mes limites techniques.

Je suis convaincu que la différence entre un amateur et un authentique artiste réside dans le fait qu'un amateur suit un mouvement et qu'un artiste apporte sa vision originale. 

Touchant un peu à tout, je me classe parmi les amateurs car j'ai toujours besoin de m'inspirer d'une autre oeuvre d'art pour trouver ma propre expression créative. 

Donc peintre-amateur suis-je mais je me sens tout de même privilégié de pouvoir l'être en communiquant sur ce blog et que mes réalisations soient donc vues par un certain nombre d'internautes de différents pays : le mois dernier ils ont ouvert 485 pages et c'est vraiment très gratifiant car cela prouve qu'il est possible de communiquer sur l'art avec un large public.
C'est ce que j'essaie de faire comprendre à plusieurs artistes de mon entourage qui ne savent pas bien  utiliser les possibilités d'Internet pour se faire connaître. Je suis certain qu'un artiste doit communiquer avec le plus de personnes possible s'il veut trouver preneurs pour ses oeuvres.


samedi 7 avril 2018

Yen a marre !

Ceci n'est pas de l'humour !


Si un artiste ne s'engage pas,  il n'a pas de couille au cul !

Les pays démocratiques sont des états de droit et c'est leur grande vulnérabilité mais aussi leur force de cohésion.

Le terroriste ne reconnaît aucune loi, sinon son idéologie suicidaire et sanguinaire.
Par fanatisme, il déclare la guerre à tous ceux qui ne pensent pas comme lui, même s'ils sont soit disant de même confession, ce qui est faux car le radicalisme n'est pas une religion, ce n'est qu'une manipulation idéologique criminelle avec un vernis religieux.
Les grandes religions "relient" et ne séparent pas les hommes ; elles respectent la vie avant tout.  Le fanatisme est une folie souvent débile qui s'accapare une pseudo image divine pour justifier son obscurantisme et sa violence. L'ignorance culturelle des terroristes nés en France est pour la plupart flagrante.

Qu'attend donc l'Union Européenne pour adapter une institution unique, juridique, militaire et policière face à une déclaration de guerre caractérisée ? 

Une défense commune et légale sur tout le territoire européen devrait permettre d'agir en amont et non pas subir les crimes de ces fous détraqués et de ces paumés en fausse recherche identitaire. Ce sont des paumés de la conjoncture qu'il faut débusquer et neutraliser légalement mais sûrement. 

Une politique nouvelle d'éducation est à inventer en France redonnant à l'enseignant un statut d'autorité, de référence éducative, de transmission des connaissances, d'imprégnation de valeurs morales et républicaines, de respect du pays. Seules les fondements de la République peuvent encadrer le rôle éducatif des parents. Il faut réinventer les conditions d'apprentissage du respect de l'autorité sous tous ses angles sociologiques et éthiques. La laïcité doit seule garantir la liberté de conscience mais aussi  surtout ses devoirs. 

Qu'attendent donc les musulmans heureux de vivre paisiblement en Europe pour se lever massivement, lucidement, courageusement contre ce "radicalisme" qui pousse au meurtre ces laissés pour compte ? Leur silence n'est plus admissible et pourrait faire croire à une complicité passive et risque malheureusement de retourner l'opinion publique contre eux ! Alors que l'immense majorité des musulmans sont contre la violence. Il faut bien se convaincre qu'ils sont les principales victimes du radicalisme. Mais ils doivent admettre aussi que le "radicalisme" naît dans leurs rangs et qu'ils doivent le combattre activement à la racine.


Que l'Europe de toutes les confessions, de toutes les opinions, de tous les mouvements de pensées se mobilise. Oui,  que tout européen, de toute origine, ayant en commun la liberté de croire ou non, convaincu que sa liberté de conscience est un bien commun et un trait inaltérable de sa nature, se lève enfin et agisse là où il est pour défendre la démocratie non pas en justifiant le risque du racisme mais en affirmant son attachement à la tolérance et à la liberté en devenant un veilleur. Il est grand temps !


Je ne suis aucunement un extrémiste politique ou religieux... Je ne suis qu'un catholique engagé, un adhérent politique républicain, un bibliste formé connaissant la théologie et même le Coran. Rédacteur sur un autre site, j'ai environ 5000 lecteurs par mois. Alors je n'ai que le privilège et le devoir de pouvoir sur ce blog personnel dire ce que je pense.

Mes amis de toutes religions, de tous bords politiques, athées affirmés, croyants engagés, laïcs ou totalement indifférents connaissent ma tolérance mais aussi mes convictions. Ce sont mes amis et je les respecte et je les aime comme ils sont. 

Aujourd'hui, avec cette série effroyable d'attentats, je ne me sentirais pas artiste si je disais pas franchement ce que je pense, même si cela implique un certain danger.



Les Muses et une retrouvaille

Jeudi 5 avril, avec mon épouse, nous avons été invités par André Le Noir au Vernissage de l'exposition organisée par l'artiste Danny VIGNAL sur le thème des "Muses". 44 artistes y présentent leurs "muses".


THOMAS PESQUET et sa MUSE  « URANIE »

Dans l’espace, à 450 kms, Thomas Pesquet a photographié notre planète, et ses prises de vues témoignent d’un réel sens artistique et poétique.
Tout naturellement est venue à André Le Noir l’idée d’interpréter l’actualité en symbolisant URANIE, muse de l’astronomie et de l’astrologie, donnant rendez vous à notre astronaute.
L' aquarelle suggère cette improbable rencontre dans l’espace.

André Le Noir rejoint la tradition, car généralement les peintres représentent cette muse couronnée d’étoiles et tenant un globe terrestre dans sa main.

Impression personnelle : 
Entre-nous, la composition de mon professeur se révèle parmi les meilleures exposées. Manifestement, certains artistes éprouvèrent quelques difficultés à coller au thème imposé sur un grand format de 130 cm de hauteur.  
Par contre, quelques d'oeuvres se révèlent fondée sur une bonne culture générale ou philosophique ; de très bonne qualité picturale, elles sont très symboliques et évoquent les "muses" de multiple façons.
Voici les tableaux que nous préférons avec Annick mon épouse :

"Albana" par Mona Alnena
J'aime cette composition très décorative. L'artiste est sa propre muse.

"A Muses et Moi" par Katy Bouichou
Il n'y a aucun lien culturel mais un narcissisme clairement énoncé dans ce tableau bien composé.

La Muse délivre" par Laurence Coudrey
Le symbolisme de cette composition que j'aime est très bien rendu.

"A Muse Toi" par Delphine Devos
L'humour est bien présent dans ce tableau.

"Dulcinée" (et Don Quichote) par Kris Goldpiegel
La silhouette de Don Quichote et de sa Dulcinée sont à deviner dans cette composition abstraite  décorative réussie. Si on ne connaît pas le thème, il me semble impossible de discerner les silhouettes : dommage !

"Muses des Maîtres" par Gérard Hauduc
Voila un tableau de grande qualité qui répond parfaitement au thème. Les portraits des muses de Buffet, Picasso, Modigliani répondent à Urania la muse de l'astrologie et des astronautes. La muse de l'artiste nous tourne pudiquement le dos mais nous en devinons la beauté.

"Muses" par Karine Lemoine
Ha ! Elle est fort belle cette composition !
Mais je ne vois pas le rapport avec le thème de l'exposition.
Et il me semble avoir déjà vu ce tableau exposé ?

"Urania la célestre" par René Vardon
Hé bien voilà le thème traité avec des références culturelles solides et très décoratives : j'aime...

"Euterpe" par Danny Vignal
Ce tableau très décoratif est une belle référence poétique à la muse qui présidait les fêtes  avec sa flûte.
J'aime beaucoup.

"Terpsichore et Melpomène" par Evelyne Weisang
Voilà une superbe façon de traiter le thème des muses : Terpsichore, mère des sirènes, muse de la danse et de la poésie lyrique, séduit Melpomène la muse de l'harmonie...
C'est un des points forts de cette exposition.

"Je Ma Muse" par Marie-France Le Henaff
Dans chaque artiste une dimension narcissique est très bien évoquée dans le nom de ce tableau: "je m'amuse".
Bref, on peut s'amuser sans référence culturelle car à chaque artiste sa muse...

"Terpsichore et compagnie" par Gérard Pelisse
Les encres de chine de cet artiste sont saisissantes. J'aime particulièrement  l'oeuvre de ce très bon dessinateur.
La peinture; la musique, la poésie et le mystère de l'inspiration artistique sont bien évoqués dans ce tableau...

"Poétesse" par Eugenia Zharaya
J'aime cette façon de peindre...

Mais je doute que ce beau portrait ait été peint pour cette exposition, car il me semble l'avoir déjà vu ?

En conclusion, j'aimerais pouvoir un jour participer à ce genre d'exposition ; mais c'est une autre histoire car il faut y être invité et donc reconnu auparavant comme artiste d'un bon niveau... Alors ne rêvons donc pas trop...

L'artiste Guy Chaplain offre des orchidées à Danny Vignal
L'architecte Franck Maviel, du groupe "G3 Architectes", accueille cette exposition dans la grande verrière, 4, rue du contrat Social à Rouen, rive droite.

Cette belle affiche a été faite à partir de la composition de Gérard Hauduc, particulièrement bien inspiré par ce thème.


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UNE RETROUVAILLE : l'artiste à la brouette

L'accrochage des oeuvres dans une salle difficile, de ce vervissage fut confié à mon ami Guy Chaplain dit "Charly" que j'avais connu dans les années 1960 alors que nous nous étions inscrits aux cours du soir en dessin et modelage à l'école des Beaux Arts de Rouen. 




La vie, nos voies professionnelles, nos centres d'intérêts ont espacé nos rencontres et pourtant, immédiatement lors de nos retrouvailles, spontanément notre amitié profonde ouvrit bien grande et joyeusement sa porte. 
C'est avec un plaisir réel que j'espère que nous-nous donnerons des occasions de nous revoir. 

Ma fille, Hélène, vers l'année 1997-98, alors qu'elle désirait suivre une formation artistique, fut l'élève de mon ami aux cours du soir de l'école des Beaux Arts. Bien vite, elle comprit ses limites mais devint une conceptrice-maquettiste très créative et reconnue dans l'imprimerie. Elle y excelle et rejoint ainsi la création décorative et artistique.

Guy Chaplain est un artiste qui a toujours possédé une vision singulière. Par exemple, il entra en contact avec ses élèves du lycée agricole d'Yvetot avec "une drôle de brouette à cadres" confectionnée avec des tiges sur lesquelles étaient soudés des cadres de différents formats. Guy Chaplain précise : "25 de mes élèves ont répondu favorablement et l'une des actions était pour l'élève, de choisir un des cadres de la brouette pour cadrer un paysage, un arbre, un animal ou un engin. Il était filmé, devant le cadre qu'il avait choisi et un jeu de questions-réponses complétait l'échange. Le tout à fait l'objet d'une exposition et d'un catalogue collectant et réfléchissant sur "7 Artistes en résidence, dans 7 lycées agricoles de Haute-Normandie" .

Je me souviens aussi d'avoir vu à Yvetot en 1998, à "l' Atelier de Jour", une sculpture-vidéo conçue avec des handicapés qui avait fortement impressionnée, l'éducateur que je suis, avec pour thème "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry. Cette exposition où la poésie, la lumière, la technologie audiovisuelle, le travail du métal et les miroirs nous invitaient à pénétrer dans cet univers pas toujours simple à décoder mais qui reflétait un monde intérieur riche d'émotions poétiques et de réflexions philosophiques sur toute personne fut-elle handicapée : Guy est un poète-sculpteur visuel qui sait écouter les âmes.

J'ai bien envie de parler de lui dans la rubrique "CULTURE" tel que je le ressens car incontestablement cet artiste tient une place dans l'espace public. 

Guy Chaplain sort de nous tous comme tous les artistes mais il sort aussi du "nous" du fait de construire en sculptant, en soudant, en filmant, en utilisant l'audiovisuel, une imaginaire musique intérieure, sans doute subversive mais pleine de joie, de liberté et d'amour de l'autre. 

Guy Chaplain, tel que je le connais, est avant tout un artiste d'échanges et d'expériences sociales. Sa sociabilité est une de ses forces majeures alliées à une vive intelligence d'autrui.



Je l'ai connu tout jeune débarquant à Rouen de son Saint-Valery natal. Immédiatement notre amitié fut scellée et je me souviens très bien de son état d'esprit forgé par le scoutisme impliquant le désir d'aller de l'avant avec enthousiasme et déjà une conscience sociale très forte. 
Le sens de l'effort physique avec la marche, l'attention généreuse aux autres, la simplicité et la spontanéité de ses réactions, une authentique profondeur humaine, en font un singulier personnage qui marque ses rencontres. 

Le premier tableau que l'on peut voir chez nous en entrant est celui que m'offrit Guy Chaplain sur une vue des péniches sur la Seine et de la cathédrale de Rouen : il fait partie de notre vie et nous parle toujours depuis cinquante ans.

Mais pour ne pas dire trop de bêtises, il vaut mieux que j'arrête mon propos à ce stade. 

Je le rencontrerai le 26 mai dans son atelier  pour écrire un article plus structuré, moins intuitif et surtout présentant ses oeuvres qui m'intriguent beaucoup en m'interpellant. 

Je me souviens particulièrement d'une grande sculpture en métal triangulaire (une demie pyramide ou prisme) avec de multiple bouts de miroirs qui reste gravée dans ma tête. 
Hé oui ! J'aime être bousculé et Guy y parvient... 
A suivre donc car une nouvelle page s'ouvre...



mardi 3 avril 2018

Trois Taureaux

Un vrai défi : réussir ce moyen format (70 x 50 cm) représentant ces trois paisibles taureaux dans les grandes plaines de la péninsule Ibérique. 

Ayant traversé l'Espagne en 1956 avec ma famille, j'avais été frappé par la force à la beauté massive et impressionnante de ces bovins destinés aux cruelles corridas alors en vogue.

Dans un petit village, dont c'était fête, nous avions assisté, effrayés, par la violence populaire déchaînée et exubérante contre un jeune et pauvre taureau au cours d'une corrida effarante. Nous fûmes écoeurés et depuis ce jour n'avons plus eu d'illusion sur les mouvements de foule et les mécanismes du bouc émissaire. La cruauté de tout ce village m'a fait mieux comprendre les ouvrages du savant anthropologue Réné Girard sur la violence et le sacré et les réactions collectives avec la mise à mort d'un bouc émissaire innocent.

Il faut dire que la dictature policière de Franco était à l'époque terrible pour tous les opposants politiques. le peuple espagnol avait donc certainement besoin de se défouler et cette corrida pitoyable en était l'exutoire.


André Le Noir ne trouve pas ridicule le résultat final de mon aquarelle. Il trouve le ciel bien réussi entre-autre. Je suis assez satisfait de mes trois gentils taureaux dont l'un est interrogatif, l'autre content de vivre et le troisième soupçonneux. 




Pauvres taureaux ! Je n'envie pas votre destin mais vous m'avez donné bien du plaisir... J'ai pris pour modèle un peintre espagnol (ci-dessous) dont je recherche le nom "pour rendre à César ce qui lui revient"...Comme d'habitude, au départ j'ai copié jusqu'au moment magique où seule ma composition importait pour arriver au bout de ce que je désirais. 

Une aquarelle ne se maîtrise pas de la même façon qu'une peinture à l'huile et il est donc tout-à-fait inutile de vouloir reproduire exactement cette grande peinture à l'huile mesurant 2 m sur 1 m. Il a fallu que j'adapte le dessin au format du papier, que je veille à l'équilibre entre le ciel assez dynamique et l'attitude des trois taureaux qui nous regardent chacun à sa façon: ça c'est ma petite touche personnelle qui donne du sens à mon dessin ! J'ai du aussi réinterprèter les couleurs, ce fut le plus difficile... 

Cet exercice ne fut pas très simple avec pour point dominant la corne gauche du taureau central.
Sur le tableau original, le point d'or est la tête du taureau de gauche. Le tableau se lit à partir de ce point dominant. Tout ceci pour dire que ma composition n'est qu'une humble interprétation et qu'il faut donc bien tout resituer dans un contexte sans vaine prétention : je fais ce que je peux...

Photo du tableau à l'huile dont je me suis inspiré
Je donnerai bientôt le nom de ce bon peintre espagnol que j'ai oublié de noter.


samedi 31 mars 2018

Les capsules de bouteilles, des douilles de fusil, des fermoirs métalliques en guise de coiffure !

En ce moment j'ai plusieurs aquarelles en cours de réalisation : deux portraits de femmes et trois taureaux en liberté. Je profite du calme plat du club de Voiles radio commandées, imposé par une météo défavorable, pour concentrer mes activités sur la peinture. 

Portrait d'une Noire à la coiffe de capsules de bouteilles, de douilles de fusils et d'objets métalliques divers... Un vrai régal à peindre à partir de cette photo :

Mon professeur d'aquarelle, André Le Noir, valide mon travail : c'est ce qui peut m'arriver de mieux dans ma progression de la technique de l'aquarelle sur papier mouillé.
Cette demoiselle à la coiffe singulière faites de capsules de bouteilles, de douilles de fusil, de fermoirs, de chaînes, de boulons m'a procuré bien du plaisir même si elle a l'air un peu bougon...
*  *  *  *  *

Et maintenant, en avant pour recommencer à zéro le portrait de cette jolie petite fille dont j'avais raté le dessin : ça arrive et ce n'est pas grave... Il faut juste recommencer car je m'attaque vraiment à toutes les difficultés du portrait. 




Première étape : réussir le dessin en veillant à la mise en place des yeux vis-à-vis de la largeur de la bouche et des narines. Un fois le visage bien dessiné, s'attaquer à la main : rude affaire ! mais la réussite de la mise en couleurs est vraiment impliquée par la qualité du dessin préparatoire. Une nouvelle aventure commence donc...
 
En avant pour la mise en couleur !


vendredi 23 mars 2018

Travail sur Aluminium d'après MODIGLIANI

Photos prise avec un flash


En 2007, j'avais travaillé sur des feuilles d'aluminium sur lesquelles j'avais reproduit des croquis de Modigliani en les traçant avec une pointe métallique à main levée. J'avais beaucoup aimé cette façon de rendre hommage à cet incomparable artiste aux courbes et contre courbes si pures et faites d'un seul jet sans interruption, sans hachure
Bien sûr la difficulté de cette technique est le non droit à l'erreur. Il faut emboutir le métal sans rupture, sans hésitation, sans retour en arrière et j'avoue mon plaisir d'avoir respecté les dessins de Modigliani que j'admire.

Photo prise sans flash

Je peux éventuellement répondre à des demandes qui me seraient adressées. Ce sont les croquis de Modigliani qui seuls m'ont donné satisfaction. J'ai offert à des cousins, des amis, un grand nombre de ces réalisations et pourquoi pas recommencer ?

Le format d'une telle réalisation est limité au maximum à 21 X 29,7 cm (les mesures des feuilles d'aluminium à ma disposition)

Contactez-moi sur ma boîte E.mail : jean-louis.richard0953@orange.fr



vendredi 16 mars 2018

17ème Salon de Printemps à Montville

VERNISSAGE 

Vendredi 16 mars à 18 h 30

Musée des Sapeurs Pompiers de France

Rue baron Bigot 76710 MONTVILLE

ouvert de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h
Dimanche de 14 h à 17 h 
Exposition du 16 mars au dimanche 25 mars
J'y expose ces deux compositions : un portrait d'Hindou réalisé à l'aquarelle et au pastel et un lavis à l'encre de chine.
Merci à André Le Noir, mon professeur, aux 4 membres du club Mini-Flotte 76710, aux 5 voisins et voisines, aux 5 membres de ma famille et à 7 amis d'avoir répondu à mon invitation pour ce vernissage. Je fus sensible à leur cordiale présence. Plusieurs de mes amis passeront en semaine visiter cette exposition.

"Les éboueurs et vidangeurs" et "l'Hindou" suscitèrent quelques intérêts et demandes de renseignements ;  des commandes suivront  peut-être ? En tout cas des contacts se sont établis et c'est pour moi le principal.



Mesdames Myriam TRAVERS, maire, et Christèle AUTIN, maire adjoint, au milieu des peintres exposants
C'est vraiment très agréable pour un amateur d'établir un dialogue avec les visiteurs d'une exposition, et je tiens donc à remercier la commune de Montville, ses 10 élus de la commission culturelle et les 2 agents responsables du musée pour la qualité de la présentation des tableaux et l'accueil réservé aux peintres.

Ce sont 28 peintres amateurs du canton de Bois-Guillaume-Clères-Montville dont cinq montvillais qui exposent des tableaux de styles, de niveaux et de techniques  très divers.



Lors de mes permanences, des échanges intéressants avec des peintres comme mesdames Hinfray, Verdure, Juan, monsieur Thieulent me permirent de passer de bons moments. Je connais aussi bien les compositions de Nadine Lecoutey-Viel avec laquelle je participe au même atelier d'aquarelle. J'y ai rencontré aussi plus de 11 de visiteurs curieux de découvrir mon parcours.

Outre la visite amicale du peintre aquarelliste André Le Noir, celle de l'artiste de renom Raphaël Marras, venant de Chartres, fut l'occasion d'évoquer des perspectives éventuelles d'expositions. (On peut découvrir ce peintre sur Google).

Samedi 17 de 10 h à 11 h 30, lundi 19 de 9 h à 12 h 30, vendredi 23 de 15 h à 16 h, samedi 24 mars de 15 h à 16 h et dimanche 25 mars de 15 h 30 à 17 h, j'assumerai des permanences pour accueillir le public et commenter les tableaux pour de jeunes enfants des écoles montvillaises.

Autre événement en préparation : au nom du groupe des 11 élèves d'André Le Noir, j'ai demandé au maire adjoint, Christèle AUTIN, la possibilité de monter une exposition dont l'invité d'honneur serait André LE NOIR. Chaque élève disposerait d'une grille et notre maître pourrait présenter ses aquarelles sur 14 grilles de présentation. Comme ses élèves ont un bon niveau pictural, ce serait une exposition temporaire de haute qualité devant attirer des connaisseurs d'une part et un large public via les connaissances de chaque exposant. Je m'y vois déjà et j'attends ce moment avec impatience car toutes les conditions sont réunies pour que se soit un succès médiatique et publique: Je dois bien cela à André Le Noir.

On peut me contacter sur ma boîte E.Mail : jean-louis.richard0953@orange.fr




mardi 13 mars 2018

Mon actualité naïve


Beaucoup de travail pour arriver au bout de ce tableau de style naïf réalisé à l'acrylique . Les dessins sont inspirés par l'artiste Luzana Chalupovà,  mais ils sont disposés sur la toile en fonction de son format de 93 cm sur 47 cm et j'ai mis chaque personnage est en relation avec un autre; les couleurs aussi sont totalement différentes car cela ne m'intéresse pas du tout de copier pour reproduire un tableau. Je préfère, quitte à me tromper, donner une certaine place à l'improvisation car c'est plus amusant...

La difficulté de ce genre de composition réside entre l'équilibre des couleurs qui doivent se renvoyer les unes aux autres mais sans ombre ni nuance.

Depuis longtemps je désirais me lancer dans ce genre composition colorée mais le naïf que je suis croyais qu'en quatre heures l'affaire serait réglée !

Ai-je réussi à ne pas trahir l'artiste Yougoslave que j'admire ? Ce n'est pas certain... Peut-être serait-elle ulcérée par ma réalisation ?

Mais mon tableau plaît à mon épouse qui ne veut pas que je le vende : "Il restera chez nous !" C'est déjà ça, car il demeurera strictement privé et il a déjà trouvé sa place dans mon cabinet de travail.

Le reste, ce sont les lecteurs de ce site qui jugeront.


Coquillage à l'aquarelle

Esquisse avec la mise en couleur du fond et surtout les effets de la nacre du coquillage
Finition avec la figuration fantaisiste des algues et le renforcement de l'ombre de la coquille

Aujourd'hui j'ai désiré peindre ce coquillage qui m'évoque ma visite du musée d'Orsay. Je me suis totalement lâché, peignant comme je le sentais... cela fait du bien car ce matin j'ai achevé laborieusement la peinture naïve représentant une scène villageoise en pays Balkans. 
Je croyais exécuter cette composition facilement et ce furent des heures d'attention pour atteindre un équilibre pictural.

Cet après-midi, sous l'oeil amusé d'André Le Noir qui me conseilla avec gentillesse, j'avais besoin d'une sorte de récréation sensorielle et j'ai pris mon pied avec ce coquillage, mi-abstrait, mi figuratif inspiré de loin ou de près par "La Coquille" de Odilon REDON, exposée au musée d'Orsay que j'avais visité en février 2002. 

J'avais alors été fasciné par la peinture très personnelle de cet artiste qui cultive une part de mystère et qui me renvoie à une sensualité ressentie. Je pense dans l'avenir m'intéresser de temps en temps, pour me détendre, aux fonds marins des mers chaudes aux couleurs flamboyantes.




mardi 6 mars 2018

Exposition : salon de Printemps de Montville

J'ai l'immense honneur d'être un des invités pour le 17° salon de Printemps de Montville. 
C'est un privilège qu'il ne faut pas bouder que de participer à ce salon des peintres amateurs du Canton de Bois-Guillaume-Clères car le niveau artistique s'élève peu à peu depuis quelques années.




J'y exposerai un lavis à l'encre de chine et une aquarelle de 55 cm X 75 cm encadrés.

Bien sûr j'invite mes amis au vernissage du vendredi 16 mars à 18 h 30, s'ils sont disponibles et surtout s'ils sont sensibles à la peinture.

C'est toujours délicat pour moi de présenter mes réalisations à des proches car je comprends tout-à-fait qu'ils soient indifférents et, entre-nous, personne ne ferait accrocher chez moi un tableau que mon épouse et moi-même n'aurions pas choisi

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Ce lavis à l'encre de chine est une interprétation d'éboueurs et  de vidangeurs dans une vieille rue de Rouen d'après une photographie de 1907. Deux visiteurs me recontacteront peut-être pour acquérir ce lavis. Mais soyons prudents ce n'est pas certain ?
Ce portrait d'Indou ou Hindou est réalisé à l'aquarelle et au pastel et c'est la toute première version de cette composition. Elle a trouvé preneuse et migrera à Pavilly et j'en suis très satisfait.
Jusqu'à maintenant, j'exposais plutôt des marines ou la cathédrale de Rouen, mais il faut m'actualiser vis-à-vis du public pour essayer de le surprendre. C'est pourquoi ces deux compositions qui renouvellent mon style.Je sentirai vendredi soir lors du vernissage les réactions du public et cela m'éclairera sur la façon dont est reçue ma peinture.

Statistiques :

Ce qui m'encourage, c'est le succès relatif de ce blog car depuis le 4 janvier 2018 se sont exactement 1733 connexions supplémentaires aux 4005 précédentes venant de nombreux pays qui révèlent que mes articles intéressent quelques lecteurs dont 61 suivent de près les actualisations sur la rubrique "Culture". 
C'est un nombre assez inouï compte-tenu de mon niveau artistique mais cela s'explique par le fait des mises à jour fréquentes et une façon de communiquer simple : "La photo d'un tableau = un commentaire". C'est une méthode journalistique efficace que j'ai apprise sur un site dont je suis le rédacteur qui reçoit 4500 connexions mensuelles...C'est avec surprise que je constate que j'ai des lecteurs en France, mais aussi en Russie, Algérie, Etats Unis, Canada, Ukraine, Belgique, Portugal, Espagne, Chine, Martinique, Pologne, Pays-Bas et Guyanne.

Bien sûr le peintre amateur, que je suis, ne produit pas des oeuvres pour les commercialiser. Ce serait de ma part une vaine prétention alors que des artistes de renom subissent la crise économique et ont bien du mal à vivre de leur peinture ; mais si j'aime m'exprimer picturalement, je ressens aussi un certain besoin de reconnaissance qu'il serait hypocrite de nier. Donc, je suis très satisfait d'avoir le privilège de pouvoir communiquer sur mon violon d'Ingres avec ce large public
Si celui-ci ne peut pas intervenir directement sur mon blog, il peut m'envoyer des messages auxquels je réponds toujours bien volontiers : jean-louis.richard0953@orange.fr

La langue n'est aucunement une barrière puisque mon blog est traduit automatiquement dans celle de mon correspondant.

A part un internaute français profondément agacé par mes caricatures politiques et qui me traita de "vieux con", et une autre lectrice qui n'aime pas le style "ampoulé" de mes commentaires culturels, les réactions sont positives mais pas critiques. C'est ce qui me manque, car une bonne critique me ferait avancer en me remettant en cause... Bref ! N'hésitez pas... Cela m'intéresserait et m'obligerait à progresser... Avis aux amateurs donc !