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| Concept - Collection particulière A l'arrière plan une pièce maîtresse d'une charpente du XVIIème siècle. (Collection particulière) |
CONCEPT :
Ami d'un architecte naval, j'ai récupéré sur son chantier 4 morceaux de gros câbles destinés au gréement d'un voilier de 15 mètres, et chez un miroitier, j'ai ramassé dans sa poubelle un morceau de verre taillé en biseau et surtout très épais.
Longtemps j'ai tourné en rond en vain pour les utiliser, et puis, un matin, en me réveillant à cinq heure, un petite lumière dans le cerveau et à huit heure le "Concept" était réalisé. Un bastaing en sapin découpé et brûlé au chalumeau avant d'être brossé et lasuré, des trous forés en biais pour torsader les câbles, une mortaise pour fixer le morceau de verre et le tour était joué... C'est un "Concept" totalement abstrait mais dont je suis assez satisfait. Une idée créatrice spontanée mais qui fut très longue à germer..
Ami d'un architecte naval, j'ai récupéré sur son chantier 4 morceaux de gros câbles destinés au gréement d'un voilier de 15 mètres, et chez un miroitier, j'ai ramassé dans sa poubelle un morceau de verre taillé en biseau et surtout très épais.
Longtemps j'ai tourné en rond en vain pour les utiliser, et puis, un matin, en me réveillant à cinq heure, un petite lumière dans le cerveau et à huit heure le "Concept" était réalisé. Un bastaing en sapin découpé et brûlé au chalumeau avant d'être brossé et lasuré, des trous forés en biais pour torsader les câbles, une mortaise pour fixer le morceau de verre et le tour était joué... C'est un "Concept" totalement abstrait mais dont je suis assez satisfait. Une idée créatrice spontanée mais qui fut très longue à germer..
Détournement : Sauver de la cheminée d'un collègue de travail, une pièce maîtresse d'une charpente en chêne, vieille de quatre siècles, et en faire une sculpture abstraite aux volumes intéressants fut une chance que je n'ai pas laissée passer... Je me souviens des yeux ronds du collègue qui me prit pour un farfelu complètement "azimuté", mais je ne regrette pas de lui avoir donné un compensation une "nature morte" représentant des fruits. Le maître charpentier se retournerait dans sa tombe si je prétendais être l'auteur de cette "sculpture contemporaine". Non ! je n'ai fais que détourner un objet de sa fonction initiale et des cendres auxquelles on le destinait. Je suis assez fier de mon geste car on voit encore les traces du feu sur cette pièce dont une brosse métallique en a estompé les traces.
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| Portrait d'une danseuse d'après MIRO (collection personnelle)
METZ : En 2010, avec mon épouse, nous fûmes parmi les premiers visiteurs du tout nouveau musée Pompidou de Metz. Superbe moment de bonheur immergé dans les oeuvres contemporaines d'artistes dont on reconnaît enfin la valeur inestimable. J'ai été amusé par une petite réalisation faite par Miro avec une plume, une épingle à chapeau et un bouchon sur un carton. L'artiste fait le portrait de sa maîtresse, une danseuse, leur relation orageuse aboutit à une séparation et, par dérision, Miro compose cet assemblage que je me suis empressé de reproduire.
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La sculpture fut ma motivation première, je me souviens que lorsque mon père passait en voiture à Barentin, j'attendais avec impatience de pouvoir jeter un coup d'oeil sur les statues mises en place par André MARIE, un maire-député et ministre amoureux de l'art. L'éducation familiale, quelque peu puritaine, me faisait alors fantasmer sur "la femme sensuelle et inaccessible", complètement mystérieuse et fascinante, pour le petit garçon qui rêvait de devenir sculpteur. Sculpteur pour percer le mystère féminin et les statues de Barentin ne furent donc pas étrangères à mon destin.
Quand plus tard, en 1964, j'ai suivi les cours du soir au Beaux Arts de Rouen, les croquis de nus furent un but à atteindre. Mais celui-ci ne fut malheureusement pas réalisé car en 1967, je suis parti à la faculté de médecine de Paris pour faire mes études professionnelles. Une page était définitivement tournée et je ne suis pas devenu sculpteur, mais j'ai rencontré mon épouse que j'admire et que j'aime...C'est un mystère que je découvre tous les jours émerveillé de le vivre : "la Femme" est, plus que jamais, au coeur de ma vie.
Sur le plan pédagogique, j'ai essayé d'exploiter, avec des techniques simples, le travail du bois en faisant réaliser des lampes, des chouettes, des compositions en verre collé par des jeunes au troubles du comportement importants. Leur redonner confiance dans leurs possibilités fut toujours un moyen positif, parmi d'autres, pour les "débloquer" et de les faire évoluer.
Ci dessus : cette lampe fut "sculptée" par un de mes élèves qui ne savait pas lire. Il n'a pas voulu l'emporter chez lui car il l'estimait ratée et il me l'a donné : j'aime beaucoup cet objet naïf qui éclaire ma table de travail.
Ci dessous, quelques unes de mes réalisations.
MARIONNETTES A FILS
Quand j'étais en activité professionnelle, j'avais sculpté une vingtaine de marionnettes à fils pour monter avec mes élèves une petite troupe de spectacles. Nous nous sommes produits bénévolement dans des maisons de retraite, des associations caritatives comme la Banque Alimentaire de Rouen et sa Région, des fêtes locales. Mes élèves en difficultés comportementales participèrent très positivement pendant plusieurs années à ce moyen d'expression qui les revalorisait. Il n'est pas dit que je sculpterais pas à nouveau quelques marionnettes à fils car c'est un moyen d'expression artistique très poétique que j'aime
particulièrement.
Quand plus tard, en 1964, j'ai suivi les cours du soir au Beaux Arts de Rouen, les croquis de nus furent un but à atteindre. Mais celui-ci ne fut malheureusement pas réalisé car en 1967, je suis parti à la faculté de médecine de Paris pour faire mes études professionnelles. Une page était définitivement tournée et je ne suis pas devenu sculpteur, mais j'ai rencontré mon épouse que j'admire et que j'aime...C'est un mystère que je découvre tous les jours émerveillé de le vivre : "la Femme" est, plus que jamais, au coeur de ma vie.
Sur le plan pédagogique, j'ai essayé d'exploiter, avec des techniques simples, le travail du bois en faisant réaliser des lampes, des chouettes, des compositions en verre collé par des jeunes au troubles du comportement importants. Leur redonner confiance dans leurs possibilités fut toujours un moyen positif, parmi d'autres, pour les "débloquer" et de les faire évoluer.
Ci dessus : cette lampe fut "sculptée" par un de mes élèves qui ne savait pas lire. Il n'a pas voulu l'emporter chez lui car il l'estimait ratée et il me l'a donné : j'aime beaucoup cet objet naïf qui éclaire ma table de travail.
Ci dessous, quelques unes de mes réalisations.
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| Collection personnelle |
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| Collection particulière |
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| Collection personnelle |
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| Réaliser cette idée de marier le bois et le verre fut pour moi un vrai plaisir créatif. (Collection personnelle) |
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| (Disponible) |
Quand j'étais en activité professionnelle, j'avais sculpté une vingtaine de marionnettes à fils pour monter avec mes élèves une petite troupe de spectacles. Nous nous sommes produits bénévolement dans des maisons de retraite, des associations caritatives comme la Banque Alimentaire de Rouen et sa Région, des fêtes locales. Mes élèves en difficultés comportementales participèrent très positivement pendant plusieurs années à ce moyen d'expression qui les revalorisait. Il n'est pas dit que je sculpterais pas à nouveau quelques marionnettes à fils car c'est un moyen d'expression artistique très poétique que j'aime
particulièrement.