PARCOURS

Bonjour,

depuis toujours le dessin et la peinture font partie de ma vie.

Jean-Louis Richard
Dès que mon âge me permit de visiter seul le musée des Beaux Arts de Rouen, j'y suis allé de multiples fois, fasciné par toutes les époques, tous les sujets, tous les styles de la création picturale et de la sculpture. 

J'ai suivi les cours du soir à l'école des Beaux Arts de Rouen de 1964 à 1967 en fusain et en modelage. 
Je devins alors ami avec un authentique artiste qui suivait les mêmes cours : Guy Chaplain dit "Charlie" qui devint par la suite professeur à l'Ecole des Beaux Arts. De cette amitié, me reste la différence entre un amateur comme je le suis et un artiste comme lui. L'un possède une vision intérieure qui le pousse vers une expression artistique personnelle, l'autre demeure un amateur car il ne voit le monde qu'à travers le regard des autres artistes.

Éducateur en poste auprès d'enfant trisomiques 21, ma directrice, madame Hennebert, m'a demandé en 1965 de suivre pendant 6 mois une formation professionnelle accélérée en menuiserie. 
Ce travail du bois me fut très utile durant toute ma carrière psycho-pédagogique dans des protocoles d'apprentissages gestuels.
De 1967 à 1971, j'ai ensuite suivi un cursus à la Faculté de Médecine de Paris pour devenir "rééducateur psychagénésiste", une profession devenue une spécialité médicale. 

Le 7 mai 1968, après avoir failli recevoir sur la tête un pavé à l'angle du boulevard Raspail et de la rue Fleurus, je décidais que la plaisanterie révolutionnaire était terminée pour moi et qu'il était temps de revenir à Rouen chez mes parents.
J'ai cet authentique pavé du boulevard Raspail dans ma bibliothèque, mais contrairement à ce que pensent certains de mes amis qui l'aperçoivent, je ne suis pas un "soixante-huitard attardé" et j'ai peur des mouvements de foule car je les ai vécus en direct.
Les événements de 1968, certes ont changé la perceptions de notre société et furent donc un épisode mouvementé mais très rapidement, j'en ai perçu les illusions et je n'ai pas adhéré à la "chienlit" et  à la mise à sac de la formation, convaincu que l'apprentissage était la seule issue valable pour acquérir un savoir. L'apprentissage est aussi une histoire de tradition fondée sur l'expérience. 
Pendant les 20 dernières années de mon activité professionnelle, sous la direction de monsieur Jean-Marie Dehut, j'ai pu appliquer des méthodes pédagogiques fondées sur l'observation, l'expérimentation et l'apprentissage toujours à partir des acquis de chaque jeune-fille (présentant des troubles du comportement et parfois aussi un profil psychologique perturbé) que je devais aider à se construire un projet socio-professionnel fiable.

"La méthode expérimentale de Claude Bernard" pour établir une méthode d'observation et des protocoles expérimentaux a donc marqué profondément ma formation professionnelle de rééducateur car, cerner les acquis et les manques dans le développement psycho-moteur d'un enfant en difficulté, a été le fondement de mon métier.

Bien sûr, cette approche rigoureuse reste valable dans l'expression picturale.
En fin de compte, se sont alliées deux tendances profondes de ma personnalité : une rigueur dans l'observation et la fantaisie de l'innovation avec la recherche de nouvelles pistes de créativité. J'aime passer à l'action parfois trop rapidement, c'est le revers de la médaille !

J'ai travaillé durant vingt ans auprès de jeunes handicapés mentaux, puis vingt ans avec des jeunes filles présentant des troubles de la personnalité et du comportement.



La création artistique fut toujours au cœur de ma pédagogie dite de la réussite : amener des jeunes en difficultés intellectuelles ou comportementales à créer un objet ou un tableau, c'est  leur donner le sentiment d'avoir fait quelque chose de beau, de personnel dont ils peuvent être fiers. 

Le bois, la peinture, le verre, selon les possibilités de mes élèves, furent donc des supports pédagogiques majeurs. C'est ainsi que j'ai pu aider des jeunes à se structurer pour se projeter dans la réalité du marché du travail à une époque où la crise économique et ses réponses politiques n'avaient pas encore ruiné les entreprises et les formations. Responsable dans mon établissement du projet socio-professionnel adapté à chacune des élèves, j'ai cherché à mettre en pratique une approche réaliste, pragmatique et surtout efficace de la formation professionnelle en utilisant à fond toutes les opportunités par des stages pré-professionnels de contact, d'orientation et d'insertion en entreprises. Pendant vingt ans ce sont plus de 150 jeunes filles qui ont pu être mises en situation de réussite pour préparer leur avenir. Allier la culture du beau au réalisme de la vie du travail furent les piliers de ma profession.

Cette activité professionnelle, intense, m'empêcha de laisser une place suffisante pour participer à des expositions artistiques. Mes tableaux et mes sculptures en trouvant preneurs dans mon environnement familial et social me suffisaient alors grandement. 

En retraite en 2002, je recentre l'expression artistique sur une reconquête des techniques picturales. Pendant dix ans j'ai animé bénévolement un atelier de peinture associatif à Montville. Puis, André LE NOIR, aquarelliste à la technique éprouvée, devient  mon professeur en 2012. C' est un artiste à la rigueur "architecturale" qui respecte avant tout son sujet. 

Observation, expérimentation, reproduction : on en revient à la méthode scientifique de Claude Bernard.
Avec André Le Noir, j''apprends la difficile technique de l'aquarelle mouillée en privilégiant les sujets où le réel prime. 

En 2018, suite à des expositions où j'ai pu évaluer l'impact de mes tableaux, et surtout les comparer à la production d'autres peintres amateurs qui se surévaluent trop souvent, je décide enfin de les proposer au public en leur donnant ainsi leur valeur réelle.

Ainsi la boucle est bouclée, à vous de regarder et juger.


                                                                                                        Jean Louis RICHARD
                                                                                                        Montville le 7 mai 2018


Deux copies d'une photo de l'Hermione en mai 2016, sous la direction d'André Le Noir
Encore une note : 

Quand Jean-François Bressy m'apporta clef en main ce blog, je fus assez réticent pour m'en servir comme un outil de communication. Je ne m'estimais pas à la hauteur pour intéresser des Internautes à ma peinture.

Mais en administrant un autre site sur la Voile Radiocommandée, j'ai appris à utiliser l'outil informatique pour communiquer avec beaucoup de pays : plus de 120 000 pages ouvertes en deux ans par des internautes des cinq continents. Ils consultent de plus en plus ce site qui est devenu un des principaux sites européen pour cette activité.

Si j'en suis le rédacteur en chef, je n'y parle pratiquement jamais de moi par principe. Mais ayant en moyenne 4500 lecteurs par mois, j'ai pris la mesure de ce succès inouï de communication sur une activité dite sportive assez confidentielle.

Je décide donc pour 2018, de m'attacher à la qualité de mon blog artistique et de parler de mes réalisations car, même si je ne suis qu'un peintre amateur, je sais que je dessine pour être vu, comme le musicien joue pour être entendu. 
Donc en avant pour le dialogue avec les internautes intéressés par ma peinture : c'est une nouvelle aventure qui commence !
Montville, le 31 décembre 2017

Quelques Expositions  dont :
  • Les salons de Printemps du Musée des Sapeurs Pompiers de France de Montville de 2003 à 2016, puis celui de 2018 et de 2019, avec l'animation des visites des enfants des écoles primaires de Montville.
  • Exposition de Sculptures du Musée des Sapeurs Pompiers de France de Montville en 2014
  • Les expositions annuelles de Fontaine Le-Bourg (Peintures et sculptures) de 2013 à 2019
  • Exposition de Critot 2015 2016,2018, 2019 
Commandes récentes réalisées parmi d'autres :
  • Pour la commune de Montville : deux panneaux sur contre-plaqué (250 x 122 cm) sur le thème de la "Nativité" exposés sur le parvis de l'église lors des fêtes de fin d'année. (Acrylique de style naïf))
  • Pour la Paroisse de Clères-Montville : un panneau sur contre-plaqué (252 x 122 cm) sur le thème du "Mystère Pascal" exposé en permanence dans l'église de Montville. (Acrylique de style naïf))
  • Sept tableaux (70 X 50 cm) réalisés sur contre-plaqué pour la chapelle de l'aumônerie de Grugny sur des thèmes imposés (Acrylique de style naïf)
  • Six "Tigres chassant" réalisés à l'encre de chine
  • Une cathédrale de Rouen : peinture à l'huile de style impressionniste
  • Une vue de Rouen en Pastel bleu
  • Un portrait de femme selon le style de Braque (gouache)
  • Des fusains inspirés de Modigliani 
  • Pour le musée des Sapeurs-pompiers de France (Montville) un pompier du XIXème siècle (Acrylique de style naïf)
  • Sur des feuilles d'aluminium plusieurs portraits de femmes selon Modigliani.
  • Pour le Téléthon annuel de Montville : don chaque année d'une aquarelle encadrée.
  • Pour André et Yvette Marin, le portrait d'un clown (huile)
  • Pour un ami : l'Hermione, aquarelle grand format.
  • Pour deux autres amis et un particulier : "Des anémones" ( aquarelles )
  • Pour une association caritative : don d'une aquarelle représentant des anémones façon Dufy.
  • Pour l'Association "Mini-Flotte 76710" don d'aquarelles, dessins ou pastels comme lots pour les participants à la Coupe de Normandie 2015 et au National 2016 (Régates officielles de Voile radiocommandée RG65).
  • De nombreuses  encres de chine furent réalisées.
  • Pour les juges arbitres des régates RG65 à Montville : deux aquarelles (La Cancalaise et l'Etoile du Roy"
  • Pour ma soeur et mon beau-frère : aquarelle sur la cathédrale de Rouen.
  • Pour ma belle-fille et mon fils un portrait de jeune femme.
  • Pour un membre du club Mini-Flotte 76710 portrait d'une chienne.
  • Pour mon gendre et ma fille un portrait d'Indou.
  • Pour un cousin, mes petites-filles : trois acryliques de style naïf représentant des girafes.
  • Pour mon petit-fils une aquarelle représentant le voilier de Tabarly.
  • Pour un ami, une aquarelle représentant son voilier.
  • De très nombreux bougeoirs et également des compositions en verre collé.

De quelle famille suis-je donc issue ?


"Souvenirs de guerre"

 dans la Marine Nationale de Jacques Richard



J'ai retrouvé un vieux cahier appartenant à mon père qui fut mobilisé dans la Royale en 1935 puis à nouveau en 1939 à bord du S:S CAP-Corse pour arraisonner les bâtiments italiens puisque Mussolini était l'allier d'Hitler.

Jacques Richard en 1939
Puis il embarqua en 1940 sur  le Pascal Paoli, pour rejoindre la rade de Mers El Kebir. Où il fut affecté à terre en juillet pour servir la Batterie "Santon" qui s'opposa à l'escadre Anglaise qui devait couler la flotte française. 
Être en poste, le 2 juillet 1940 à terre lui sauva sans doute la vie...
Il garda de cette tragédie une amère et durable aversion pour la marine anglaise car il assista impuissant à la destruction de la flotte française et à la mort de 1287 de ses camarades. 

Sur ce vieux cahier, il a collé quelques cartes postales saisissantes d'humour d'Henri Gervèse et quelques photos. que je me fais un plaisir de publier.



Cette dernière photo du Dunkerque blessé à mort l'obsédait. Il n'a jamais pardonné aux Anglais cette tragédie que l'Histoire justifie aujourd'hui mais que le marin qu'il fut garda profondément marquée dans son cœur. 

La crise économique d'avant le Seconde Guerre Mondiale, l'empêcha de réaliser son désir de s'inscrire dans une école supérieure de marine marchande pour devenir officier pour bourlinguer sur toutes les mers du monde, visiter tous les ports de la planète.

La mer fut sa grande passion même s'il épousa une charmante terrienne en 1941 à Lyon qui avait très peur de l'eau.
Marie-Antoinette Charrat, ma mère fit virer mon père
vers la terre.


En 1955 à Bénodet le Vaurien N°14. Il fut le premier Vaurien à s'implanter à Bénodet.
Plus tard, très ami avec les créateurs de la célèbre école des îles de Glénan, il lança le "Vaurien" en Normandie et en Bretagne avec le N° 14, un dériveur qui démocratisa la voile vers 1955.
Excellent "voileux", il fit de nombreuses régates et je fus son équipier associé pour la stratégie et la tactique
.  
Puis vers les années 70 il s'orienta sur les croisières en Manche et en Atlantique avec son Sangria, un quillard de 7,62 m, et pour se venger et ennuyer le plus possible les Anglais qu'il détestait, dès qu'il croisait un de leurs navires de guerre, il abaissait son pavillon national pour obliger, tradition maritime oblige, un matelot courir à la poupe du bâtiment abaisser l'Union Jack devant le pavillon français.  "Eh merde aux Anglais !" lançait-il satisfait de son coup.

En croisière, il rejoignait systématiquement un port pour assister à la messe du dimanche. Pas question d'en louper une ! Pourtant, il ne supportait pas les sermons trop longs qu'il  chronométrait et malheur au prédicateur qui dépassait les cinq minutes : il fonçait à la sacristie dire au fautif son fait !
Il était donc très croyant mais avec une certaine dose d'anticléricalisme. 
Il a sculpté sur bois quelques petites sculptures et tourner quelques pieds de lampes que je garde précieusement.

Oui, j'ai eu comme père un singulier personnage !


Le Sangria à Fécamp en 1974

C'est vrai, il était très original mon père...Il n'y avait rien de conventionnel chez lui et j'ai encore du mal à le comprendre, mais je lui dois mon loisir privilégié : la VOILE...

Et comme, j'ai moi aussi épousé une fille formidable mais dont les pieds sont chevillés à la terre ferme, c'est la Voile Radio Commandée qui me comble... On fait ce que l'on peut avec ce que l'on a et je suis devenu un petit marin d'eau plate sur le plan d'eau de Montville, en baptisant un de mes voiliers radiocommandés "Aku Aku" en souvenir d'un bateau de mon père qui portait le même nom. 

"Aku Aku"* était bel et bien un pied de nez aux régatiers qui ne voyaient que le "cul" de son bateau !
(Jean Louis Richard, le 28 mai 2017)

* Note : "Aku aku" était un esprit invisible pour les indigènes de l'Île de Pâques. Une sorte d'ange gardien en quelque sorte qui veillait sur les vivants.


Ma mère, Marie-Antoinette Charrat, fut orpheline dès sa 22ème année. Son père était un avoué renommé à Lyon et ses ancêtres des magistrats, des juristes, des académiciens, des hommes de lettres, des médecins appartenant à la bourgeoisie aisée et cultivée du XVIII° et XIX° siècles. Elle avait une conscience de classe sociale aiguë et vécue donc la perte de ses parents aussi comme un terrible déclassement social. Ses frères et sœurs furent ruinés car l'étude de leur père fut reprise pour une bouchée de pain.
Elle eut toute sa vie cette amertume de ne plus appartenir à l'élite sociale. Cela impliqua de très fâcheuses répercutions dans notre éducation car elle ne fut jamais fière de des cinq enfants et elle leur donna un complexe d'infériorité sociale. 
Elle ne pointait que les mauvaises notes des carnets scolaires, ne leur donnant pas envie de s'investir dans les études supérieures et de se dépasser. 
Elle nous aimait certes ! mais d'une façon singulière en pointant ses neveux brillants et ses enfants médiocres. 
La guerre et la crise économique ont coupé les ambitions légitimes de mon père pour devenir officier dans la marine. Elle vécut tout cela comme un échec, une honte sociale. Pourtant elle avait d'énormes qualités, sa maison fut toujours ouvertes à ses neveux et nièces, aux amis de ses enfants. Elle avait le sens d'un humour moqueur et des réparties discrètes mais faisant mouche. Elle fut une grand-mère exceptionnelle qui accueillit toujours ses petits-enfants avec une tendresse infinie et une attention très personnalisée.

Alors dans ce tableau contradictoire, il a fallu nous débrouiller pour surnager et mener notre vie en nous construisant une image narcissique positive

J'aime ma mère, je la respecte car je sors d'elle mais adulte, j'ai conscience qu'elle ne nous a toujours pas aidés dans nos vies d'enfants à nous aimer nous-mêmes.
Autant mon père était un original, singulier et assez incontrôlable, autant ma mère fut enfermée dans ses conventions. Ils s'aimaient, furent unis dans leur vie de couple. mais quelque peu antagonistes dans leur rôle de parents. Je suis leur héritier filial mais lucide.

Mes parents achetèrent dans les années cinquante une caravane. Nous visitâmes en famille le Portugal et L'Espagne alors soumis à des dictatures policières redoutables de Salazar et de Franco. 
Nous nous avons sillonné l'Autriche, l'Italie, l'Allemagne, Andore, la Belgique, la Suisse et bien sûr la France,visitant les églises, les châteaux, les musées, les vieilles villes. Mais jamais n'avons-nous traversé la Manche pour visiter l'Angleterre et pour cause ! 

C'était assez exceptionnel après la guerre qu'une famille sillonne l'Europe. Jamais, sauf à Lisbonne nous avons pénétré dans un camping. A cette époque une caravane pouvait stationner sans problème dans n'importe quel lieu. Je me souviens de nos haltes sur les places des petits villages et de la curiosité que notre équipage bohème provoquait chez les enfants et leurs familles... Très jeunes la culture européenne nous marqua et nous forma.

Quelques Cartes postales (de H Gervèse) 
collectionnées par mon père en 1939-1940 :





Henri Gervèse, alias Charles Millot, né en 1880,  était un officier de marine. Il croqua avec humour des tranches de vie des marins de l'amiral jusqu'au petit mousse. Ses aquarelles devinrent célèbres en devenant des cartes postales.
Il devient ainsi "peintre de la Marine" en 1921. 

Le Cap-Corse sur lequel mon père servit dans la Royale.

 Voici quelques unes de des photographies de mon père :

Jacques Richard le 21 novembre 1939 à la barre du Cap-Corse.


Et dire qu'à cette date je n'étais qu'un spermatozoïde et un ovule en gestation !
Mon père et ma mère, en mai 1941 ne choisirent vraiment pas les plus beaux spécimens pour me fabriquer... Un peu d'humour, ça ne fait pas de mal !

Il n'y a pas photo ! Le père fut un beau gosse, la mère était  charmante et leur fils, un peu raté aux entournures...Je ne leur en veux pas !

Mais quand je suis né en janvier 1942, les restrictions alimentaires étaient terribles à Lyon et mes parents mouraient de faim et ma croissance s'en ressentit sans aucun doute; l'avorton n'avait que la peau sur les os ! 
Ma mère m'avoua un jour : "C'était de la folie d'avoir un bébé dans ses conditions !"... J'en déduis que je dois la vie à un accident involontaire de la méthode Ogino très mal maîtrisée au niveau des températures...Mais je n'en veux surtout pas à mes parents d'avoir mal contrôler leurs élans au lit... car même si je suis resté "un petit homme", j'existe !
Et ça j'en jubile, goûtant chaque jour comme une chance inouïe de pouvoir écrire sur ce blog...Pardonnez-moi donc très chers lecteurs, mais au moins vous apprenez que je ne suis qu'un accident de la nature... J.L.R.

Embarquement pour l'arraisonnement de l'Eutella
le 9 décembre 1939 par le Cap-Corse.
Arraisonnement d'un trois mâts italien

Arraisonnement du Rina Corrado-Italia
A bord du Pascal Paoli en mars 1940
Mon père fut affecté à la batterie du Santon à Mers El Kebir en juillet 1940.
Il est au milieu, juste sous la gueule du canon.