ART ABORIGENE

 En m'inspirant des artistes aborigènes d'Australie pour une peinture abstraite, j'ai bien compris que je peignais dans le non sens alors que leurs créations sont très symboliques. Plus j'avançais dans ma peinture, plus je ressentais la nécessité de comprendre l'esprit de leur expression.

-Art aborigène : Yinarupa Nangela-

http://www.galerie-rollin.com/art-aborig%C3%A8ne-peintures

L'art est primordial dans la culture spirituelle de ce peuple. 

Les artistes actualisent l'esprit ancestral créateur de leur territoire. 

La créativité est liée aux rêves des vivants par la mythologie, et assure une continuité dans laquelle le passé rejoint le présent pour se réinventer. 

C'est donc un art de "passeurs" de mémoires. 

Si nous ne pouvons pas comprendre les symboles qui nourrissent la tradition picturale, nous les ressentons aussi comme des vecteurs politiques pour la reconnaissance de ce peuple en grand danger face à la culture Anglo-Saxonne.

AUX SOURCES DE L'ART

 Mon cardiologue aime la peinture aborigène que l'on pourrait qualifiée de primitive alors qu'elle est l'expression d'un peuple avec sa culture, ses traditions, des territoires, ses rites, sa créativité.

J'essaie de m'inspirer avec ce retour aux sources d'un art très esthétique venant d'une terre australienne vieille comme l'humanité.

L'art aborigène de Lilly Kelly Napangardio ou de Jeannie Pettycarre, entre-autres, n'a rien à envier aux artistes européens contemporain.

-Jeannic PETTYCARRE-

Je n'aime pas copier mais je trouve mes sources d'inspiration chez les autres artistes. 

http://www.galerie-rollin.com/art-aborig%C3%A8ne-peintures

-Walala Tjapaltjarri

-Naomi Price-

-Naisey Campbelle Napalltjarri-

-Dave Pwerle Ross

-Anna Price Petyarre-

-Abie Loy Kermarre-

-Lorna Warlnapanangka-

ET MOI !

J'ai besoin pour la peinture abstraite d'une idée pour commencer un tableau  et me libérer en le réalisant. 

Mon cardiologue, à qui je suis redevable de sa grande attention et de son efficacité pour me soigner, n'aime pas le rouge, le vert mais est sensible aux accords de couleurs bleue, jaune et orange à partir desquelles j'entreprends donc une recherche car il est sensible à l'art aborigène auquel il m'a renvoyé.

Donc j'ai consulté Internet pour m'inspirer de ces artistes avec leurs motifs répétitifs et je me suis lancer dans une nouvelle aventure picturale.

Si mon médecin l'aime, il choisira une de mes compositions dont voici un tout début avec une grande part s'improvisation. 

-Détail de la composition avec ses premiers coups de pinceaux-

Demain sera dévoilé l'ensemble de cette composition abstraite... 

C'est la première fois que je ne cherche pas à donner un sens symbolique à un de mes tableaux. 

Il est vain d'essayer de décoder les symbole aborigènes car nous n'en possédons pas les clefs. 

Cependant, chercher à comprendre l'esprit de ce peuple attaché à sa terre, à son village, à ses ancêtres, via Internet devient possible et c'est la voie qu'il faut que je suive après la réalisation de ce tableau qui sans le vouloir délimite des couloirs d'accès territoriaux. Je ne prétend pas au symbolisme puisque j'ai peins aujourd'hui dans le "non sens" recherchant uniquement une harmonie des couleurs malgré la couleur bleue qui m'a posé des problèmes d'équilibre et de répétitions. 

ça ne se voit pas sur cette photo, mais ce sont les couleurs or et argent qui relient le jaune et l'orange avec quelques points terre de Sienne. 

-Une de de mes Acryliques abstraites au format 60 X 33 cm-

Ce qui prime c'est l'impulsion de l'instant sans chercher autre chose. 

Ce non sens laisse la porte ouverte à toutes les interprétations, tous les ressentis et même au risque d'un rejet ou d'une appropriation. 

C'est l'aventure qui me passionne car je n'en connais pas l'issue.

ABSTRACTION étoilée

 

Ma fille m'a commandé cette composition abstraite pour son Fils et sa fiancée qui s'installent à Paris dans un nouvel appartement pour préparer leur doctorat en biologie. Brillants chercheurs, ils ont besoin de deux pièces pour préparer et se concentrer chacun de leur côté sur leur thèse. Ce sont des études de hauts niveaux requérant toute leur énergie.

Ils se meublent donc et ma fille m'a demandé de peindre en tenant compte de la couleur de leur canapé. 

Je ne sais pas si le résultat sera agréé mais c'est avec plaisir que je réalise une œuvre destinée à ma famille. Tout en étant  conscient que c'est toujours délicat d'offrir ce que l'on crée car il ne faut pas l'imposer à ceux que l'on aime. 

Par exemple, on me ferait pas accrocher chez moi un tableau que je n'aime pas.  

Ce tableau de format 61 X 60 cm a donc de grandes chance de ne pas correspondre à la commande. Car l'original est une image de synthèse électronique et je m'y suis mal pris pour composer le fond en fondue verte rayonnante comme sur le modèle ci-dessous sur lequel je jeune couple a flashé:

Ce n'est pas très grave, car je prépare les expositions de 2021-2022 et il peut donc rejoindre mes études actuelles sur des concepts abstraits.

Si ma composition  était acceptée, voila ce qu'elle ce qu'elle donnerait mais faut-il qu'elle plaise et c'est une autre affaire.

Premier essai sur le thème de la cataracte

 C'est une peinture abstraite ressentie lors d'une intervention pour réduire une cataracte. 

Les couleurs changeaient routes les secondes et je cherche à exprimer cette impression.

 Ce n'est pas ce que j'ai vu mais c'est ce que j'ai ressenti. 

L'abstraction est à mon avis la seule façon de l'évoquer .

-Détail-

ETUDE ABSTRAITE

Cette la première étude exploratoire des moyens techniques pour aboutir à un tableau tenant esthétiquement la route. 

Bien sûr il a fallu trouver une source d'inspiration fiable et je l'ai trouvée chez mon médecin ophtalmologue avec deux affiches intéressantes avant d'être opéré de la cataracte.

Je peux donc me lancer sur ce thème de recherches.

C'est une nouvelle aventure picturale qui commence.

Et ça m'amuse !

-Vue complète du tableau-

Mais toute recherche picturale a un sens symbolique.

Libéré de la représentation du réel, avec ce tableau j'ai senti que je passais de l'autre côté du miroir pour révéler ce qui a de plus obscur dans mes états d'âme : en quête de réponses impossibles, mes convictions ne sont sûres de rien et se heurtent à l'absence et au néant que j'essaie de nier par une création de l'esprit. Sans renier mes racines judéo-chrétiennes, fondées sur une solide culture biblique, et qui sont  la clef de la liberté de penser dans un monde où l'autre devient supportable, cet œil solaire accueille les rayons de l'amour, seule raison de vivre.

EMPAQUETAGE DE L'ARC DE TRIOMPHE

 

Empaquetage de l’Arc de Triomphe (en berne)

• L’empaquetage de l’Arc de Triomphe, qui se veut « action culturelle » combattue par ceux qui ont gardé le sens de l'histoire de ce pays, va hélas se réaliser faute de mobilisation suffisante de la part des politiques, des médias, du peuple et des militaires. 
• Aux yeux des dirigeants politiques, il n’y a semble-t-il, en cette période de pandémie et de difficultés économiques, rien de plus important que cette action pour détourner la pression sociale, à la fois consternante, stupide et incongrue.
• L’opposition à cet "empaquetage" doit donc monter en puissance pour être en mesure, demain, de s’opposer sans violence, à ce genre de projet qui constitue une insulte à la culture et aux soldats morts pour la France dont les noms sont gravés sur les piliers.
• Où est donc "l'art" quand un créateur farfelus recouvre de tissus des monuments emblématiques avec la complicité de l'Etat?
• L'art est une sublimation symbolique du ressenti d'une époque. Je ne vois dans cet "empaquetage" qu'une dépravation et l'expression de la perte des valeurs de l'âme de la France.
• Christo prétendait révéler les monuments en les cachant pendant quelques semaines. Les incultes applaudissent, les férus de l'originalité se masturbent les méninges...

« Ce sera comme un objet vivant qui va s’animer dans le vent et refléter la lumière. Les plis vont bouger, la surface du monument va devenir sensuelle. Les gens auront envie de toucher l’Arc de triomphe », expliquait CHRISTO. 

Avec son épouse, ils ont laissé derrière eux une œuvre aussi monumentale qu’éphémère, heureusement, à l’image de ce que s’apprête à accueillir l’Arc parisien.

Être original, farfelus, innovateur ne signifie en rien être un artiste, même s'il faut une bonne dose de folie et de rêve dans l'art.

L'arc de triomphe est vivant, sans Christo, car il est le symbole de notre nation, de ses valeurs, de son histoire. C'est le monument de l'unité nationale dans la diversité démocratique.

Mais Christo, réfugié de la dictature soviétique, naturalisé américain, n'était rien de tout cela. On pourra le vérifier tristement et sans humour en septembre car beaucoup de personnes seront "emballés" par ce qui est une escroquerie intellectuelle.

Je suis totalement hermétique et intolérant à ce type de détournement qui n'a aucun sens identitaire. L'anecdote chez ces pseudos artistes dits intellectuels traduit en fait une grande pauvreté culturelle, une absence de référence morale, une masturbation de l'esprit.

"CHRISTO" et Jeanne-Claude, communément "Christo", est le nom sous lequel l'œuvre commune de Christo Vladimirofd Javachell né en Bulgarie et mort à New York et de Jeanne-Claude Denat de Guillebon née à Casablanca et morte à New York, est rendue célèbre à la fois par le gigantisme de ses réalisations et surtout par leur caractère éphémère comme le Pont Neuf à Paris "empaqueté" en 1985. 

Jack Lang, pourtant passionné d'art, alors ministre, mais toujours à l'affût de sa notoriété médiatique était tombé sous le charme d'une opération très discutable.

Mais il est vrai que 36 après on en parle toujours !

CATARATE FANTASTIQUE

 

2 Affiches dans le cabinet de mon médecin ophtalmologue

Pendant une intervention chirurgicale pour une catarate, j'ai vue des images abstraites très lumineuses et colorées qui ressemblaient à ces deux affiches.

Je prépare une acrylique sur ce thème et ce n'est pas facile à retranscrire les impressions ressenties lors de cette intervention. 

Symboliquement, je garderai le rond pour la base de la composition rappelant l'œil solaire avec des couleurs très vives mais crébleu depuis 10 jours je réfléchis et Dieu en sait la difficulté pour conceptualiser ce que j'aimerai réaliser.

Si cela ne marche pas à l'acrylique, j'utiliserai l'aquarelle ou l'encre pour accéder à un imaginaire fantastique.

CONNAISSANCE DE LA CHASSE

Sébastien FOY, secrétaire de rédaction de la revue "Connaissance de la Chasse", publiera en septembre ou octobre une de mes aquarelles représentant un "Fauconnier" que j'avais réalisée en juillet 2018.

Je ne peux qu'être très surpris, sensible et honoré par ce choix dont je le remercie.

Réalisé le 25 juillet 2018 à l'aquarelle

Encadré : 56 X 43 cm

Ce tableau a été offert.

Il a été l'occasion d'un reportage sur YouTube par Gi-Heff.

Lien : blog de Gi-Heff

Un grand merci à Gi-Heff pour son reportage.

J'ai des proches qui sont des chasseurs passionnés : ils sont tous très respectueux de leur environnement, de la flore comme des animaux sauvages qu'ils abreuvent et nourrissent en hiver. 

En réalité ils sont de véritables écologistes engagés sur leur territoire d'une façon réaliste, concrète et efficace. 

Ils n'ont pas grand chose à partager avec les idéologues politiques des mouvements dispersés dit écologistes dont une toute petite minorité seulement connaît la nature. Ils sont indispensables à l'équilibre de celle-ci.

Dans cette composition, inspirée du Moyen-Orient, je voulais représenter le regard passionné du chasseur à l'affût fixé sur la proie. Le rapace la partage avec son maitre et c'est cette symbiose qui m'intéressait de capter. 

Si je ne suis pas moi-même chasseur, passion que je comprends, j'ai beaucoup "pêché à la traine" pendant longtemps sur des bateaux en prélevant juste le nombre de poissons de quoi se nourrir en famille.

Le combat contre les chasseurs d'une minorité qui n'y connait rien à la nature, à l'humaine condition et ses traditions ancestrales pour survivre me semble désuet.

La chasse fait partie de la culture et, bien encadrée, elle est nécessaire à l'équilibre des territoires.

L'histoire de la fauconnerie remonte au moins à 4000 ans dans le Moyen-Orient (Arabie) pour s'étendre ensuite en Inde, en chine, au Japon pour atteindre l'Occident, via l'Angleterre, au VIII° siècle où elle fut pratiquée par la noblesse et les rois.

C'est donc un des sports les plus anciens de l'humanité et doit être préservé comme tout patrimoine culturel. 

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J'ai toujours aimé sculpter ou peindre des rapaces (chouettes, faucon, buse variable) ou oiseaux imaginaires.

-Sculpture sur bois exotique-
interprétation imaginaire

-Gouache imaginaire-
peinture de style naïf

LA FAUCONNERIE :

L'art de la fauconnerie (ou de haut vol) se pratique en plaine. Le rapace se place à la verticale, très haut au dessus du gibier sur lequel il pique à grande vitesse. Le choc ( bréchet) assomme littéralement sa proie (perdrix, faisan, pigeon ou autre oiseau).

UNE PASSION :

"LE QUOTIDIEN DU FAUCONNIER" (D'APRÈS INTERNET)

"Avez-vous déjà rêvé de faire voler un oiseau de proie ? 

C’est le quotidien du fauconnier qui passe la plus grande partie de son temps à dresser des rapaces (faucons, buses, aigles ou encore éperviers). 

Pourquoi faire ? 

A l’origine, la fauconnerie était l’art de capturer un gibier dans son milieu naturel à l’aide d’un oiseau apprivoisé. 

Bien que pratiqué dans une quarantaine de pays et inscrit au patrimoine de l’UNESCO, cet art très ancien n’existe presque plus. 

La fauconnerie est pratiquée dans deux autres domaines : l’effarouchage et la démonstration publique (dans un zoo, un parc d’attraction, lors d’un spectacle, etc.). 

Dresser ces animaux n’est pas une affaire facile, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Cela demande beaucoup de travail, de la patience et un lien particulier avec les oiseaux."

"L’effarouchage"

"Il s’agit aujourd’hui de la principale activité des fauconniers qui consiste à faire peur aux espèces indésirables que l’on peut qualifier de nuisibles. 

Dans les aéroports, il empêche par exemple la collision d’un oiseau avec les avions. 

Il intervient dans les industries ou pour la protection de quartiers ou de monuments. 

Le fauconnier doit avoir un sens aigu de l’observation pour pouvoir évaluer l’effet de ses oiseaux sur les nuisibles et faire un diagnostic sur les chances de récidive."

Par exemple, les grands monuments historiques classés de notre patrimoine sont protégés des nuisances des pigeons par des fauconniers (effaroucheurs professionnels) d'une façon très efficace.

CINQ LIVRES DE REFERENCE (parmi d'autres)

par Jean-Charles Chenu

Par Patrick Morel

Par Baudouin Van den Abeele

Par Christian-Antoine Charmelat

Par Corinne Beck et Elisabeth Rémy

La revue: "Connaissance de la CHASSE"

Abonnement papier :1 an soit 12 numéros + le hors-série Grand Gibier

80 €

LA CULTURE CONTRE LA DEPRIME

 

-La Liberté conduisant le peuple; selon Delacroix-
-L'art au service de la culture-

La France s'est recroquevillée sur elle-même pendant les confinements anti-virus. 

En fermant les librairies, les salles de concerts de cinéma, les musées aurait-elle oublié son "exception culturelle", fondatrice de son indépendance créative?

Entre l'exigence de la protection du peuple contre un virus extrêmement dangereux et sa nécessaire respiration il faut certes choisir la survie. Mais pour autant la culture ne doit pas être étouffée car elle sauve de la dépression destructive et de la violence. 

Artiste du dimanche, je partage mes émotions et cela me permet d'éviter un enfermement déterminé par ma santé défaillante. Peindre un tableau et l'offrir, écrire un article et le diffuser vers mes  liens sociaux me permettent de supporter ce confinement depuis 17 mois. 

La culture qui semble être passée à la trappe des préoccupations gouvernementales face au risque sanitaire est pourtant un besoin fondamental  de notre civilisation. C'est une exigence existentielle !

La culture me sauve la vie pendant cette crise identitaire en m'évitant une dépression morale, car si l'interdiction de se réunir m'a privé du plaisir social de partager une activité avec mes amis depuis mars 2020, si je n'ai pas entendu les mêmes mots dans une salle de cinéma ou de théâtre, si je n'ai pas vibrer aux mêmes émotions que le public dans un musée, ce que ne peut provoquer une émission de télévision, assis sur mon canapé, j'ai la chance d'accéder par l'art et la littérature à un monde imaginaire qui me permet de m'évader de la pénible réalité.

Une société qui n'aurait plus de racine, plus  de culture pourrait devenir monstrueuse, barbare, chaotique et violente. Serions-nous au bord de ce gouffre ?

Heureusement, le rôle des artistes, des écrivains, des créateurs, des sportifs est d'ouvrir les portes sur l'espérance.

LA CHAPELLE DES PÊCHEURS A ETRETAT

 
ETRETAT SUR LA CÔTE D'ALBÂTRE

Cette petite acrylique est destinée à la tombola de mon club de voile.

Elle s'inspire de Claude Monet et fut réalisée de mémoire. 

J'en vois de toutes les couleurs car j'ai choisi de représenter la Chapelle des pêcheurs et les fameuses falaises d'Etretat et j'ai du mal à peindre comme je le voudrais.

Modestement, Etretat m'a toujours servi de modèle sous l'influence des "impressionnistes",  Claude Monet et Eugène Delacroix, entre autres. 

C'est donc un des lieux imprimés dans mon cerveau. Ce paysage ne représente pas la réalité, c'est une  composition remis en page.

LE CLOWN AUGUSTE

Recevant mes petites-filles qui me demandent de dessiner avec elles, j'ai utilisé des crayons-aquarelles pour dessiner ce clown. J'ai voulu leur montrer, sans grand succès, comment utiliser cette technique. 

Il faut dire qu'il n'a pas l'air très sympathique ce personnage que j'aime pourtant représenter car, sous Auguste, se cache un comique grotesque qui rate tout. 

Nous rions des situations absurdes dans lesquelles il se débat et je m'identifie volontiers à ses fantasmes.

Ma Collection Privée

Je ne possède aucun tableau de grand prix mais ma collection privée est de qualité et j'ai envie d'en présenter les artistes qui en sont les auteurs.

Ce tableau à l'huile d'une artiste normande, Lefebvre-Rohard, a été exposé au Salon des Indépendants de Paris en 1926. 

Je l'aime tout particulièrement car outre sa composition très maîtrisée, avec les doubles diagonales, il présente une fête foraine au repos sous la neige. Les contrastes de la lumière et des couleurs rendent compte d'une ambiance typiquement normande en hiver à laquelle je suis très sensible.

J'ai sauvé cette toile de qualité de la destruction car un de mes collègues qui la détestait, l'avait amenée dans son groupe de jeunes caractérielles et l'avait posée par terre complètement désintéressé par les dommages et les outrages qu'elle aurait inévitablement subis. 

Je me suis empressé de lui racheter son tableau qu'il avait reçu en héritage de sa mère, de l'encadrer et de le mettre en valeur chez moi. Je ne regrette pas mon sauvetage.

Cette artiste est assez connue sur la côte en Seine-Maritime. Elle peignait techniquement très bien et j'admire très souvent son œuvre qui ne manque pas d'intérêt.

Un petit coin de mon salon que j'aime avec des œuvres d'art sans lesquelles je ne vois pas vivre.

Sur le secrétaire le buste de David réalisé par  Alexandre Kéléty  (1874-1940) offert à mes parents en 1941 pour leur mariage. L'original de ce buste fut exposé en 1928 au Salon des artistes français.

Ce sculpteur hongrois est surtout connu pour ses terres cuites, bronzes style Art-Déco, représentant soit des bustes, soit des animaux. 

Comment être insensible à la beauté harmonieuse de ce jeune David luttant contre le géant Goliath ? La Bible est une source d'inspiration inestimable pour les artistes.

La faïence de Nevers avec le vinaigrier et l'huilier du XVII°- XVIII° siècles sont des pièces venant de la famille de ma mère. C'est le cas aussi pour l'assiette (chinoiserie) accrochée au mur à gauche. 

-Au début de la Renaissance le portrait se faisait de profil-
-Musée de la Céramique à Rouen-
-Ci-dessous les célèbres carrelages de Masséot Abaquesne-

Je n'ai pas résisté au désir de faire reproduire par un spécialiste rouennais de la rue Saint-Romain une Céramique, dite "alborelli", récipient à denrées sèches, cylindrique démuni d'anse (émail à base d'étain) de Masséot Abaquesne (1500-1564) de la Renaissance, représentant la figure de profil d'un artisan. 

-Copie d'une albarelle de Masséot Abaquesne réalisée pour moi par un faïencier rouennais-

On sent l'influence de la Renaissance italienne sur les œuvres de cet artiste-artisan rouennais. On peut admirer ses réalisation au musée de la Céramique de Rouen, (Hôtel d'Hocqueville) 1,rue Faucon, près du musée des Beaux Arts et de la Ferronnerie. 

Au dessus du secrétaire Louis XVI, meuble de famille provenant du château de la Maison-Forte à Vourles (69) ancienne propriété de mes grands parents paternels (Ernest JARICOT, soyeux lyonnais du XIX° siècle), trône une grande aquarelle de mon maître, André Le Noir, aquarelliste de renom, représentant la rue "Malpalu" à Rouen, témoignage du temps des ravages de la peste noire qui tua 50% de la population du Moyen-Âge au XVIII° siècle. Je suis un humble mais aussi très fier élève de ce peintre pour la technique de l'aquarelle.

J'aime aussi ce petit tableau (nature morte) représentant les œufs réalisé par un excellent artiste. Acheté aux Sables d'Olonne en 1977 directement à Lucien CHENU (1913-2004), ses œufs, exposés au Salon d'Hiver, sont particulièrement difficiles à bien peindre. Cette nature morte m'émeut tout simplement par sa lumineuse sérénité. Il faut dire que la formation de l'école des Beaux Arts de Paris est certes classique mais solide. Cet artiste vendéen est reconnu dans le milieu artistique français, sa côte pour un tel tableau reste proportionnelle à son grand talent. Lucien Chenu nous avait gentiment invité à son exposition "Multiples visages de la Vendée" que nous avions très appréciée avec ma belle-sœur Yvette Martin. Je me souviens particulièrement du port du Bec-l'Epoids et d'une huile sur l'île d'Olonne qui étaient alors inaccessibles à mes moyens financiers.

Guy CHAPLAIN avec lequel j'ai suivi les cours du soirs à l'école des Beaux Arts de Rouen, est devenu un artiste confirmé, professeur titulaire dans cette institution. il m'a fait cadeau de la reproduction de ce nu sur une boîte en carton dépliée. 

C'est un artiste singulier à la culture immense et à la sensibilité à fleur de peau. 

Depuis le temps de l'école des Beaux Arts beaucoup d'eaux ont coulé sous les ponts de Rouen. Nos parcours familiaux et professionnels divergèrent; mais c'est avec plaisir que je le rencontre de temps en temps. L'amitié est toujours bien vivante et je lui porte une grande admiration.

Quand avec ma sœur Elisabeth, nous avons fait encadrer ces deux encres de chine, le professionnel a immédiatement reconnu leur qualité : "C'est un grand !" s'exclama-t-il.

Notre cousin Philibert-Charrin fut effectivement un très grand artiste malheureusement trop méconnu. J'admire ces deux petites compositions aux quelles je tiens comme à la prunelle de mes yeux

Cette grande aquarelle réalisée par André Le Noir est un chef-d'œuvre que j'admire tous les matins quand je me lève. Mon épouse et mes enfants me l'ont offerte pour mon anniversaire. J'en rêvais et une telle œuvre invite à l'évasion, au dépaysement vers le Cameroun où l'artiste fit un voyage. 

Ce tableau n'est pas muet : la jeune mère, se rendant au marché de son village, dialogue avec une rencontre et son enfant se penche pour écouter. 

Les couleurs chatoyantes et éclatantes des femmes d'Afrique traduisent leur joie de vivre.

D'autres tableaux me sont chers, je les présenterai plus tard.