mercredi 28 juillet 2021

LA CULTURE CONTRE LA DEPRIME

 


-La Liberté conduisant le peuple; selon Delacroix-
-L'art au service de la culture-



La France s'est recroquevillée sur elle-même pendant les confinements anti-virus. 

En fermant les librairies, les salles de concerts de cinéma, les musées aurait-elle oublié son "exception culturelle", fondatrice de son indépendance créative?

Entre l'exigence de la protection du peuple contre un virus extrêmement dangereux et sa nécessaire respiration il faut certes choisir la survie. Mais pour autant la culture ne doit pas être étouffée car elle sauve de la dépression destructive et de la violence. 

Artiste du dimanche, je partage mes émotions et cela me permet d'éviter un enfermement déterminé par ma santé défaillante. Peindre un tableau et l'offrir, écrire un article et le diffuser vers mes  liens sociaux me permettent de supporter ce confinement depuis 17 mois. 

La culture qui semble être passée à la trappe des préoccupations gouvernementales face au risque sanitaire est pourtant un besoin fondamental  de notre civilisation. C'est une exigence existentielle !

La culture me sauve la vie pendant cette crise identitaire en m'évitant une dépression morale, car si l'interdiction de se réunir m'a privé du plaisir social de partager une activité avec mes amis depuis mars 2020, si je n'ai pas entendu les mêmes mots dans une salle de cinéma ou de théâtre, si je n'ai pas vibrer aux mêmes émotions que le public dans un musée, ce que ne peut provoquer une émission de télévision, assis sur mon canapé, j'ai la chance d'accéder par l'art et la littérature à un monde imaginaire qui me permet de m'évader de la pénible réalité.

Une société qui n'aurait plus de racine, plus  de culture pourrait devenir monstrueuse, barbare, chaotique et violente. Serions-nous au bord de ce gouffre ?

Heureusement, le rôle des artistes, des écrivains, des créateurs, des sportifs est d'ouvrir les portes sur l'espérance.