Fil de fer

DU FIL A TORDRE POUR LE BAC !

Jean ARP et Sophhie TAEUBER-ARP

-Une improvisation pour apprendre-

Un exercice imposé pour ma petite fille, Bérénice, qui a choisi deux options  pour gagner des points au bac, le chinois dont elle obtient d'excellentes notes en étant en tête de classe et l'expression artistique dans laquelle elle ne risque rien mais qui est plus difficile pour elle. 

Cet exercice m'a fait partager un bon moment avec elle pour élaborer une tête en fil de fer. 

Au départ, très présomptueuse, elle voulait reproduire un portrait photographique de Sophie TAEUBER-ARP (1889-1943) : artiste peintre, sculptrice et danseuse suisse ayant participé avec son mari (Jean ARP) au mouvement dada et surréaliste.

Impossible, pour une jeune de 17 ans car c'est horriblement compliqué d'aboutir à une ressemblance. Je crois que moi-même je n'y parviendrais pas avec du fil de fer. 
Alors, avant de se lancer dans son projet, elle a appris avec moi à réaliser une composition pour maîtriser son travail technique.

-Malheureusement ce portrait est hors sujet pour le bac-

Je lui ai donc suggéré d'improviser en torsadant du fil de fer, en ajoutant des chevilles métalliques, des boulons, des rondelles et des joints de plomberie. 

Très rapidement, en fonction de ses recherches, est sortie cette composition disposée sur un fond noir, un bout d'emballage plastifié. 
Un petit coup de bombe de peinture blanche permet de bien faire ressortir la composition sur le noir... Cette composition pourrait aussi devenir un mobile suspendu.

Mais "Rendez ce qui est à César à César..." C'est moi, le grand père, qui suggéra l'ajout du drapeau tricolore pour deux raisons : ajouter une note de couleur et dire qu'on est bien dans notre beau pays dans lequel on s'exprime librement.

Inquiète et fière de sa composition assez rigolote, elle se lance ensuite sur son thème imposé pour son bac et elle espère obtenir une bonne note. J'estime qu'elle la mérite car ce fut un sacré défi en partant de cette photographie pour interpréter le portrait de l'artiste suisse ! Elle n'a peur de rien ma petite fille...

Tout est fait avec des matériaux de récupération, sauf pour le fil de fer.

-Sophie TAEUBER-ARP-

-Songeuse, Bérénice n'ose pas croire que sa tête en fil de fer soit réussie-
"Hé bien moi, j'en suis certain !"

AU TRAVAIL

-Bérénice travaille à partir de la photo-

-Elle torsade du fil de fer souple pour créer la structure rigide de sa composition-

-Travail laborieux à la pince : le fil de fer doit épouser les contours du visage-

Pour les yeux, la différence de diamètre entre la rondelle de gauche et de droite est volontaire. Elle à un rapport avec la photo de Jean ARP et donc le style dada. 

Ce qui est difficile en essayant d'être fidèle au modèle, c'est d'aboutir à un certain esthétisme. Il aurait fallu faire plusieurs versions mais, en pleine préparation du bac, passer un après-midi sur cette composition est déjà un gros sacrifice pour Bérénice qui stresse car c'est un fille très sérieuse dont je suis fier.

- la structure est en place, une couche de peinture blanche permet au visage de mieux ressortir-

-Un dernier petit coup de génie : ma petite fille préfère disposer sa composition sur une feuille d'aluminium plastifié. 

Dada ou surréaliste, la composition de Bérénice sera proposée pour son bac.

L'effet de miroir avec la feuille d'aluminium, si elle ajoute une note personnelle, peut prêter à discutions sur l'esthétique et peut donc être retirée pour privilégier un fond noir. Bérénice en parlera avec son professeur d'arts plastiques.

ET L'AVENIR ?

Bérénice travaille énormément et si elle réussit à mener ses projets, elle se lancera dans une carrière financière d'où son choix d'apprendre la langue chinoise pour orienter ses études. 
Elle a participé avec son lycée à un voyage d'une semaine à Shanghai. Elle y perçut les grands décalages sociaux et des modes de vie et de pensée totalement différents du monde occidental et depuis elle apprécie sa chance d'être une jeune française.

Enfin, je lui suggère de rajouter sur le chapeau de Sophie Taeubert-Arp un drapeau suisse car il ne faut pas être chauvin...
(En définitif, avec son dossier joint sur l'artiste suisse, Bérénice fut notée 16/20 pour sa première épreuve du Bac : 16 points d'avance ce n'est pas négligeable ! BRAVO...)

ART et TOILES : UNE INSPIRATION EN MUTATION

 ART et TOILES de Bosc-Guérard est une association indépendante dont l’essence est le plaisir de peindre et de promouvoir la culture des arts plastiques dans cette petite commune très vivante dans laquelle des liens humains se nouent naturellement. 

C'est un groupe de 5 peintres amateurs locaux de qualité qui se retrouve le jeudi de 13 h 30 à 16 h 30. Outre le plaisir pictural, c'est important de développer un atelier de création artistique dans une commune dynamique.

-Huile en cours de réalisation par Evelyne LE BRIS-

Evelyne LE BRIS en est à l'initiative, avec Corinne BULARD. Elles ont réussi à concrétiser un esprit d'équipe avec cette nouvelle association. Rejointes par Annie SEDILLOT-RICHARD et C.B, je m'associe à ce groupe car il est fondé sur une bonne assise technique avec des modes d'expression différents, complémentaires et personnels. C'est tout l'intérêt de ce partage d'expériences...

-Corinne BULARD ou l'expérience du pastel-

-Annie SEDILLOT-RICHARD aime improviser avec subtilité et ses œuvres sont pleines de délicatesse-

L'adhésion annuelle est vraiment abordable avec ses 50 €. La salle de réunion du Conseil municipal avec ses larges fenêtres laisse passer une bonne lumière. Tout est donc pour le mieux pour dessiner et peindre dans de bonnes conditions. Merci donc à Denis Gutierrez, un de mes amis, maire de Bosc-Guérard-Saint-Adrien, de favoriser cet atelier.

-Denis GUTIERREZ : maire de Bosc-Guérard-Saint-Adrien-
"L'art de créer des liens"

-Jean Louis RICHARD s'intègre avec modestie et plaisir à ce groupe-

-Pastel en cours de réalisation par Corinne BULARD-

J'ai appris qu'en pastel, Corinne BULARD, n'utilise jamais le blanc ni de fixatif. "Avec le fixatif, le pastel est "bu" par le papier et la couleur devient sombre" dit-elle.

-Entre l'esquisse et le résulta final, c'est tout l'art de la sensibilité de chaque peintre qui s'exprime- C.B. aime les couchers de soleil mais accepte les thèmes proposé comme les poissons-

-Nature morte proposée comme modèle-
-Un sujet intéressant-

-Aquarelle en cours de réalisation par Jean-Louis RICHARD-
-"il me reste beaucoup de travail sur cette composition." 

-Après de sérieuses retouches mes poissons ont trouvé une place dans la salle à manger-

"Qu'il est laborieux de se remettre en cause, de vouloir explorer d'autres pistes, de trouver son mode d'expression ou tout simplement son style !

Oui, c'est pour cela que je rejoins le groupe "ART et TOILES de Bosc-Guérard", le jeudi après midi. 

Cinq peintres amateurs y pratiquent le dessin au pastel, la peinture à l'huile, à l'acrylique ou  à l'aquarelle. 
Tous ont une formation des "Beaux Arts" et ont donc un bon niveau pictural. 

C'est donc très stimulant de peindre ensemble car l'auto-évaluation est naturellement induite par le regard des autres et leurs conseils bienveillants qui en découlent.

Je suis donc très sensible d'être accueilli par ce groupe local de qualité où je me sens à ma place en mettant en pratique tout ce que j'apprends le mardi après-midi dans l'atelier de mon maître, André Le Noir, dont je ressens plus que jamais la filiation et les trésors de son savoir-faire.

Toujours passionné par l'art asiatique, je me suis amusé à réaliser ce lavis à l'encre sépia. Dessin imaginaire ultra-rapide, sans retour possible car on peut renforcer mais rien retirer.  C'est le plaisir de l'improvisation ou plus prétentieusement de l'inspiration.

Mon épouse, Annick,  aime ce dessin et me demande de renoncer à le donner comme lot de tombola pour le Téléthon de Montville. 

Ce que ma femme veut, je m'y plie avec plaisir." (Jean Louis Richard)

-Jean Louis ou l'expérience du Lavis à l'encre sépia-
J'ai conservé volontairement cet aspect de flou.

LE TELETHON DE MONTVILLE

Tous les ans, ma participation au Téléthon de Montville ( 7 décembre) est modeste mais régulière en offrant une ou deux aquarelles encadrées pour la tombola et en participant un peu financièrement aux dons.

Cette année ce sera un lavis, à l'encre de chine renforcé à  l'aquarelle rouge, représentant ce coq qui rejoindra les nombreux lots offerts dont plusieurs tableaux réalisés par des artistes locaux. 

C'est cette technique de deux couleurs lavis plus aquarelle qu'utilisent souvent les asiatiques  que j'affectionne particulièrement et que l'aimerais savoir maîtriser un peu mieux. 

J'aime particulièrement m'inspirer de l'art asiatique. Oh ! Bien sûr sans oser prétendre à la maîtrise de cette expression complexe et culturellement encrés dans l'âme des artistes chinois, coréens, japonais... Je fais ce que je peux comme je le sens en me laissant guider par l'improvisation.

Ce coq est directement inspiré d'une excellente photographie de Gi-Heff dont je recommande le blog dont je suis " un fan". Pour tout dire, j'ai envie de recommencer ce coq, c'est pourquoi j'offre sa première version.

https://espace-normandie.blogspot.com

-Anémones : aquarelle-
"J'offre aussi ce petit format"

Raoul Duffy est aussi un peintre qui m'inspire particulièrement. J'ai repris le thème des anémones de multiples fois depuis 20 ans que je pratique l'aquarelle. Si je n'aime pas peindre des bouquets de fleurs en vase d'une façon réaliste, je m'attache à réussir mes anémones car elles rejoignent presque un mode d'expression non figuratif. C'est la répartition des couleurs et d'une lumière à plat qui m'intéresse de traiter. Les fleurs ne sont que le prétexte de la composition.

SUITES DE MES RENCONTRES

Association Bourguifontaine pour le Sport, la Culture et les Loisirs

76690 FONTAINE LE BOURG

TOUT D'ABORD UNE VIDÉO DE GI-HEFF 

est à visionner sur un blog original avec un angle de vue singulier sur notre coin de Normandie :

expo peintures

Gi-Heff aime avant tout faire des rencontres. Ses vidéos sont donc centrées sur des personnes à première vue ordinaires mais toutes passionnées par leurs activités. Il nous ouvre ainsi des fenêtres totalement inattendues... Jugez par vous même... Quant-à moi je suis toujours impatient de découvrir ses petits reportages sur son blog. 

-Alain NEVEU sculpte des cannes au gré de son inspiration- 

Ce dimanche fut riche de contacts humains intéressants : la communication est une de mes raisons de vivre et exposer mes réalisations est d'avantage une occasion de rencontrer et d'échanger avec des personnes qui sont habitées par une passion.  

Établir des ponts qui relient des rives parfois à mille kilomètres de mes intérêts intimes m'enrichit et j'en profite avec jubilation. 
Ma peinture et mes compositions deviennent alors très secondaires, ce qui prime c'est la relation et de découvrir ce qui se cache sous les modes artistiques.

-Fabrice GAFFE : un artiste de Fontaine le Bourg à découvrir-
J'espère le découvrir un peu mieux...

-Colette GUENET, posant devant les aquarelles de Rex Sills, professeur du groupe de Bos-Le-Hard-
-J'espère aller plus loin dans les bonnes surprises-

-Marie-Claire BLEUZEN devants ses tableaux à l'huile,
avec Corine MICHALLAT et une amie-

-Une ancienne élève d'André Le Noir, Roselyne MAQUENEHAN,
admire Simone Veil et l'abbé Pierre-
-Nous nous rencontrons toujours avec plaisir-

-Une visiteuse tombe en arrêt devant les portraits de Thierry LEMETAIS-
-Elle a bien raison car c'est du bon travail-

QUELQUES COUPS DE CŒUR A FONTAINE

-Dominique LANGEVIN-
"J'aime et je comprends la culture symbolique de cet artiste expressionniste."
Je lui ai consacré un article (Exposition de Critot)

-Marie-Christine BOUDET-
"J'aime !"

C'est une artiste que j'aimerais interviewer. L'absence de badge ne permit pas cette rencontre , c'est la seule petite suggestion que je propose à l'association organisatrice.

Les aquarelles de Marie-Christine Boudet sont un des sommets de cette exposition. Elle sont pleine de vie, de fraîcheur et me touchent particulièrement.

-Marie-Christine BOUDET-
"Une bonne technique au service d'une grande sensibilité"

-Sylviane COLAS-
"Artiste à découvrir"

Là encore, j'aimerais aller plus loin dans la découverte de talent d'aquarelliste de Sylviane COLAS. Un badge aurait sans doute permit une rencontre intéressante... Ce sera pour une autre occasion sans aucun doute... Car Sylviane Colas participe à d'autres salons où j'expose.

-Fabrice COLOMBEL-
-Sculpteur fondeur-

J'ai la chance que Fabrice Colombel accepte de soulever un peu le voile sur son parcours singulier d'artiste autodidacte. C'est le type même de rencontre que j'aime car derrière cette expérience se révèle une aventure artistique passionnante. Homme discret et pudique, je devine pourtant une âme authentiquement créative enracinée dans une culture ouverte sur plusieurs civilisations et immédiatement le courant passe entre nous et Fabrice Colombel me livre une part de son mystère en toute simplicité :

" Je suis soudeur de profession mais depuis mon enfance, fasciné par les statues en bronze je désirais devenir sculpteur fondeur. Mes parents se méfiant de la mauvaise réputation de la morale des artistes, refusèrent, pour "me protéger", que je m'inscrive à l'école des Beaux Arts. 
Pourtant, devenu adulte et vivant de mon métier, déterminé plus que jamais, pour me rassurer, pendant une semaine je me suis immergé dans un atelier de fondeurs avec la technique de la cire perdue, pour observer leur savoir-faire et me lancer sur de bonnes bases. 

Je sculpte mes sujets en cire pour en réaliser un moule. Celui ci est cuit à 700°. Ce moule réfractaire permet de fondre l'alliage d'étain et de cuivre à 1200° pour réaliser une série limitée de bronzes que je polis et numérote.

J'aime participer à des expositions, rencontrer le public et je suis très sensible à l'intérêt qu'il porte à mes statuettes. Narcisse habite l'âme des artistes, il ne faut pas le nier et un créateur qui ne "communie" pas avec son public ne peut pas vivre. 

Avec le jeu des questions réponses, mes sources d'inspiration transparaissent : j'aime la sagesse humaniste des asiatiques que je rencontre et l'Egypte ancienne m'influence aussi... En fin de compte, mes références sont classiques et ma passion du bronze est ma raison de vivre." (propose recueillis le 20 octobre 2019)

Contact : 02 25 34 10 62
E. mail : fabriceetregine@free.fr
Facebook : Bronze ou sculpture Fabrice Colombel

DES RENCONTRES

-Corinne BULARD- Evelyne LE BRIS- Jean Louis RICHARD-
-Ensemble, nous fondons l'association "ART & Toiles" de Bosc-Guérard-Saint-Adrien-

-L'art du fer par Jean-Claude QUATREMARES-
Un autodidacte qui récupère, détourne des outils pour imaginer des assemblages dont le public raffole-

-C'est le type même d'un art populaire d’autodidacte-

-Annick avec la fille de mes amis DEMAREST qui m'étaient chers-

-Ma fille et mon gendre-
-Nous n'avons pas du tout la même sensibilité artistique, mais Hélène est une créatrice graphiste reconnue et appréciée. J'en suis très fier !-

-Un bon moment d'échange sur l'expérience artistique, grâce à cette dame, une connaisseuse, qui me fit l'honneur d'apprécier mes réalisations.-

 UNE RENCONTRE et un coup de cœur ! 

-Corine MICHALLAT a absolument désiré que Christine TIPHAGNE participe à cette exposition-
-Un choix tout-à-fait judicieux-

Christine TIPHAGNE : une artiste à découvrir.

Avec Corine Michallat, nous avons eu la même révélation en découvrant les œuvres d'une plasticienne de talent à lors de l'exposition de Critot : ça ne s'explique pas ! on ressent et ensuite on cherche à comprendre... C'est ce que j'ai fait en interviewant l'artiste.

-ChristineTiphagne devant ses oeuvres-

Je suis particulièrement sensible à ses compositions : assemblage à mon sens, très réussi de bois de flottage, de grillage, collages et peinture. C'est abstrait mais ça m'émeut car c'est remarquablement mis en page entre la diagonale et les verticales... L'art c'est aussi des coups de foudre qui ne s'expliquent pas. BRAVO !

Christine TIPHAGNE, avec les cours du soir à l'école des Beaux Arts du Havre en 1982, reçoit une formation en peinture et dessin académique, en sculpture et modelage et elle me livre quelques clefs pour comprendre son travail :

 "Cette formation m'a structurée d'une part mais aussi cassée car un des mes professeurs de dessin académique, pour le moins conventionnel et rigide, n'acceptait pas l'expression personnelle chez ses élèves, il était obsédé par sa méthode  classique et se fichait du reste !

 Absurde ! car une bonne pédagogie c'est d'aider un artiste en herbe à s'épanouir ! 

Compte tenu de ma motivation, écœurée, j'ai abandonné le dessin et la peinture pour rebondir sur le modelage et la sculpture puis ensuite retrouver les couleurs. Ce sont ces dernières avec le jeu de la lumière qui m'intéressent toujours. 

Mon inspiration actuelle est centrée sur le grillage pour structurer mes compositions et le monde végétal pour rêver. 

L'imaginaire est lié à cette recherche incessante d'un assemblage d'éléments collectés dans la nature. Mais cet environnement est chez moi structuré pour aboutir à une expression que je rends visible. 

C'est ce regard recomposé qui me permet de créer librement. 
Parfois, une idée de départ se trouve dépassée dans l'aventure de l'inspiration et donc de la création inattendue qui me surprend souvent moi-même." (propos recueillis le 19 octobre 2019)

EXPOSITION DE FONTAINE LE BOURG

Il y a un temps pour peindre et un autre pour exposer.
Je suis dans l'entre deux car j'ai des commandes à honorer tout en préparant cinq salons d'arts plastiques où je suis invité cette année.

Ne croyez pas que c'est la grenouille de monsieur de la Fontaine qui voudrait se faire aussi grosse que le bœuf.
Ce n'est qu'une convergence d'occasions de montrer au public la production de mon loisir.

Mais ces expositions orientent les thèmes créatifs car il faut honnêtement reconnaître que l'acrylique, l'aquarelle, le verre coupé-collé me permettent de communiquer avec les visiteurs des expositions.

Je prends en effet autant de plaisir dans la création que dans la présentation et c'est bien le culte de Narcisse qui m'habite. L'expression artistique n'est en rien la révélation d'une modestie que l'on voudrait afficher. Ce serait hypocrite de le nier. Et le photographe Gi-Heff en me prenant en photo a eu le mérite de me renvoyer au miroir de cette réalité.

Pour autant, l'artiste en moi connaît ses limites et ne se prend pas pour le centre de l'univers. Être réaliste n'entrave pas l'amour de soi-même.

En aimant partager avec d'autres mes passions, c'est aussi leur rendre ce que la nature a privilégié en moi. 
Car mon centre du monde ce sont les autres que j'aime découvrir en soulevant un peu le voile de leurs mystères.
Cette curiosité pour comprendre les autres est ce qui canalise mes tendances narcissiques.

Voilà donc aussi pourquoi j'aime être invité à participer à un salon d'arts plastiques.