jeudi 7 octobre 2021

UNE MANIPULATION POUR UNE TRAHISON


LA STATUE DE NAPOLEON



-Statue de Napoléon à Rouen-



A Rouen, le maire actuel souhaite déplacer la statue de Napoléon, actuellement en restauration, sur une autre place de la ville pour la remplacer par celle de l'avocate militante franco-tunisienne, Gisèle Halimi, qui défendit les droits des femmes, autrement que Simone Veil ou Marie Curie, et ceux de fellaghas pendant la guerre d'Algérie. 



Si cette figure mérite un hommage de la part des militants féministes, elle n'est pas à mettre au même plan historique que celle de Bonaparte qui marqua profondément notre histoire et celle de l'Occident. 

Si on déboulonnait toutes les statues des grands hommes de notre passé au nom de nos idées contemporaines sur les droits de l'homme, on effacerait, comme dans les pays totalitaires, des pages entières de notre histoire. Nous ne sommes pas des talibans tout de même !

L'Histoire est ce qu'elle fut et nous ne pouvons que l'interpréter mais pas la changer.

Ces grandes figures historiques avaient, comme tout homme, une face d'ombre et une autre de lumière.

Monsieur le maire de Rouen est un élu de la République mais il n'est manifestement pas un historien. Il doit au moins respecter ce qui caractérise notre identité française bâtie par l'Histoire et l'Art.

La belle statue restaurée de Napoléon relie l'Art à l'Histoire et doit donc retrouver son socle place de l'Hôtel de ville car hier permet aujourd'hui et demain.

Un pseudo sondage très orienté est organisé, dans lequel il n'est question  que de l'hommage rendu à des femmes. Pour donner son avis sur le devenir de la statue, dont on ne parle pas.

 On peut se connecter à http://rouen.fr 

En voici, ci-dessous, l'annonce :

"Et si on statuait ?" - Concertation sur la place des femmes dans l’espace public.

La Ville de Rouen souhaite initier un large débat public autour de la question de la place des femmes et de la représentation féminine dans l’espace public. Aujourd’hui, 5% seulement des noms de rues sont féminins, et quasiment aucune rue emblématique, place, lieu très visible ne porte de nom féminin (à part la rue Jeanne d’Arc). 

A la faveur de la restauration de la statue de Napoléon 1er, la municipalité ouvre le débat. Il ne s’agit évidemment pas de déboulonner la statue de Napoléon, ni de la cacher ou de réviser l’Histoire, mais de s’interroger sur son implantation future et surtout sur l’opportunité de mettre en avant une grande figure féminine sur la place de l’Hôtel de Ville, symbole de la démocratie municipale par excellence.

La concertation "Et si on statuait ?", qui se déroule à partir d'octobre et plusieurs mois, prend plusieurs formes, dont ce formulaire d'expression".