Cet élan de générosité est louable mais, il me semble surréaliste.
Car d'abord, il faudra attendre le prochain hiver pour abattre ces arbres sous la bonne lune (il paraît que c'est très important). Il faudra ensuite laisser sécher plusieurs années le bois avant de le débiter en poutres (Je crois que c'est 1 cm par an)... Cela nous repousse donc aux calandres grecques !
Reconstruire la charpente à l'identique, c'est s'exposer à de nouveaux risques d'incendies.
Je ne suis pas un expert mais un peu de bon sens devrait empêcher de dire n'importe quoi.
Notre technologie moderne permet d'imaginer une reconstruction dans des matériaux ininflammables, résistants à l'usure du temps. La charpente sera invisible car recouverte d'une toiture donc peu importe sa nature. Ce qui compte c'est redonner une fidèle image de la cathédrale historique.
Soit on la reproduit dans des matériaux ininflammables, soit un concours d'architecture permettrait de marquer Notre-Dame de notre époque.
La sauvegarde de notre patrimoine, de par ce dramatique accident, est relancée en France. Personnellement j'attends un peu pour verser mon obole à un organisme vraiment sécurisé.