dimanche 8 juillet 2018

CRITOT : rencontres, émotion et humour

Aujourd'hui, ce fut, à CRITOT, la rencontre avec les visiteurs curieux de découvrir les oeuvres exposées. C'est avec émotion que je reçu 13 amis ou membres de ma famille. 

Lampes, Bougeoirs, portraits gravés (façon Modigliani), devant le prisme de la lumière : ce sont ses reflets qui mettent en valeur mes compositions lors de cette exposition.
Quatre de mes tableaux avec la sculpture : "Concept" (Photo de D. Langevin)

Guy Chaplain me fit l'honneur de venir aussi : bien sûr il fut happé par les artistes qui le reconnurent et en fin de compte, il fut la vedette, le "prof", de cet après-midi... Je fus très sensible à sa visite.

 Je lui ai expliqué, sur le mode humoristique, comment avait germé un "CONCEPT" pour la réalisation "d'une structure-sculpture-abstraite"; le rire fait partie de l'aventure artistique avec une bonne dose d'auto-dérision. Car je suis toujours dans une période d'apprentissage technique et que peu à peu je cherche mon propre mode d'expression. Il est grand temps à 76 ans de m'y mettre !

J'ai bien sûr échangé des impressions avec d'autres artistes et par ce biais analyser avec un oeil critique mes propres réalisations.

André LE NOIR :

Les cinq tableaux exposés par André Le Noir ont rencontré un franc succès 
d'estime...  

Petite fille éthiopienne par André Le Noir
Cette aquarelle fut particulièrement admirée par la plupart des visiteurs dont quelques uns étaient vraiment tentés de l'acquérir.
Plusieurs ont demandé un temps de réflexion... Mystère pour la suite mais des petites graines ont été semées... 

Vous pouvez consulter son blog artistique :
aquarelles-et-portraits.blogspot.fr
Vos mettre en relation par E.mail :
le.noir.andre@orange.fr

Dominique LANGEVIN :

Il est l'excellent organisateur, avec son épouse Brigitte, de cette exposition. 
C'est est un peintre expressionniste avec son emblématique escargot qui figure sur toutes ses toiles. Ancien chercheur Physico-Chimie, dans le domaine des sciences de la Matière (Polymère), l'artiste aime travailler sur les effets de prisme de la lumière ou sur des thèmes symboliques comme le "Rêve" illustré d'une façon très poétique. "L'endormi sur son fauteuil" s'envole dans l'espace et le petit escargot symbolise la lenteur ou la persévérance réfléchie pour avancer sur les chemins de la recherche picturale. L'humanisme ressort bien des tableaux de Dominique Langevin qui possède une large culture artistique, un carnet d'adresse d'artistes impressionnant, et je lui suis très reconnaissant de figurer parmi ses invités..


Dominique Langevin : à gauche "le rêve, à droite en bas, son travail sur le prisme de la lumière.
En dormant, le rêve permet de sortir de la réalité et d'atteindre la virtualité inconsciente ou subconsciente qui équilibre la vie. Parfois dans les rêves la transgression des interdits nous livre nos ambivalences mais aussi sans rêve, la folie nous submergerait. Dominique Lanvevin est un homme de paix...Sa peinture révèle peut-être "d'autres possibles" ?

Son emblématique et sympathique escargot prend donc tout son sens dans les compositions de cet artiste.

Le symbolisme de l'escargot est complexe.

Sa spirale, ses cornes, son hermaphrodisme renvoient  à la fécondité, l'humidité,la protection, la renaissance, la résurrection entre-autres. 

Alors si Dominique Langevin garde secrètes ses pensées, nous sommes, avec la spirale de la coquille, cette courbe qui tourne autour d'un point fixe en s'en éloignant comme les galaxies de l'espace, dans le mystère de la durée du temps, du mouvement infini de la création.

C'est le symbole d'une énergie centrale, porteuse de vie et de mort, comme un labyrinthe. Ce sont les bénédictins qui reprirent la tradition des druides pour signifier le rôle de l'escargot dans la pensée car il est sensé enlever les barrières mentales qui empêchent la réception du spirituel. 

Je ne sais pas si Dominique Langevin adhère à cette recherche de sens mais je peux tout de même rappeler que l'escargot est la marque des compagnons tailleurs de pierres. Nous retrouvons donc sur les chapiteaux gothiques des églises, sur une gargouille du Palais de Justice de Rouen ce sympathique mollusque emblématique.

Vous pouvez consulter son site artistique qui révèle une expression plastique très originale qui vaut le coup d'être découverte :

Maïté GOURG :


Une rencontre bien sympathique, et même charmante, avec une dessinatrice, Maïté Gourg, complètement autodidacte, qui présente la particularité de se faire tatouer sur le corps ses dessins par "Turk'oise Tattos" de Déville-les-Rouen. "C'est comme cela que je suis vraiment moi et bien dans ma peau" dit-elle. 
Le tatouage est à la mode actuellement et il est vrai que Maïté Gourg ne laisse pas indifférent. Cette affirmation d'une personnalité par la gravure définitive de dessins imaginaires sur la peau est comme une carte d'identité. Je n'oublierai pas cette rencontre singulière même si cette mode m'effraie un peu. Mais liberté chérie..."Maïté, continuez à sourire à la vie"...


Maïté Gourg devant ses dessins au crayon. 

Un tatouage parmi d'autres...


Enzo et Mathéo Riclin : 

Ces deux adolescents m'impressionnent. Car ils ont compris que la peinture doit se dégager de l'art photographique. A 11 et 16 ans, ils sont déjà dans l'imaginaire abstrait ou symbolique et gageons qu'ils iront très loin dans le futur. Bien sûr, ils aiment le fantastique comme beaucoup de jeunes mais les deux frères possèdent les clefs de la magie de l'art pictural et je tiens à les saluer et les encourager car ils le méritent.

N.ZO , 11 ans, devant ses oeuvres


Son site artistique :http://n-zo.e-monsite.com


Mathéo Riclin, 16 ans, devant ses compositions

Son site artistique :hppt://l-art-de-peindre-de-matrix.e-monsite.com


Christophe-Bruno AVRIL


(Photo de Dominique Langevin)




Je fus particulièrement intéressé par le graphisme très original de Christophe-Bruno AVRIL.  "L'Homme sage" en bas à gauche révèle un dessinateur de caractère  et ses vues de Rouen très bien construites m'incitent à lui demander de faire un reportage sur ses compositions. 

A suivre donc...


Pour moi ce tableau fut un des sommets de cette exposition. Une force vivante nous pénètre et nous interpelle et je suis vraiment admiratif du rendu de l'expression. Ressentir cette émotion devant une telle réalisation est c'est que j'attends de l'art. Merci monsieur Avril !


Gilbert FROMAGER

Au premier plan, les sculptures de Gilbert Fromager (photo de D. Langevin)
Le public à côté des scultures de Gilbert Fromager

Gilbert Fromager se présente au public lors du vernissage.

 

Jean Louis RICHARD :

Je fus félicité pour mes tableaux, notamment pour "le portrait de l'hindou et les trois taureaux"; c'est dans la relation avec les personnes qui visitent que se situe le ressenti et c'est toujours un plaisir d'expliquer les chemins tortueux des recherches picturales. 

Ce "fauconnier persan", façon A. Le Noir, a trouvé preneur à Rouen : je remercie Marie Anne Morel de le trouver à son goût. C'est un honneur pour moi qu'il migre chez elle. (Photo de D. Langevin)

Vous pouvez vous mettre en relation avec moi par courriel :

jean-louis.richard0953@orange.fr

Je remercie treize de mes amis, des membres de ma famille et de très nombreux visiteurs qui se sont intéressés à cette exposition et qui l'ont appréciée. 
Je remercie aussi  Madame Gaudray, habitante de Critot, qui m'acheta un pied de lampe et des bougeoirs en verre collé : cela me va droit au coeur ! Mademoiselle Marie Anne Morel choisit elle aussi un bougeoir : ce travail décoratif fut donc apprécié et j'en suis touché. Une Gravure sur aluminium plastifié d'après un croquis de Modigliani a été choisie par Madame Isabelle Jacqueline, une habitante de Glany de la banlieue parisienne.

Et maintenant place à quelques photos de ces visiteurs :


Annick, mon épouse, avec Yolande Hanier, une toute proche,  qui prit connaissance de cette exposition en visitant mon site. Elle possède deux de mes aquarelles. Nous lui témoignons de toute notre affection et notre reconnaissance car elle accompagna jusqu'au bout remarquablement mon frère durant sa très pénible maladie.
Un déplacement familial (Richard-Morel) : une visite qui fait bien plaisir. Marianne est repartie avec un bougeoir... Sensible à mon "Fauconnier persan", celui-ci décide de migrer chez elle ...


Bernadette Tassart et son mari devant mes tableaux. 
Elle est l'organisatrice de l'exposition de Fontaine-le-Bourg à laquelle elle m'invite très gentiment. Nous discutons souvent peinture ensemble et elle fait des portraits naïfs de son entourage fort bien réussis. Nous n'avons pas la même vision de la peinture faite par les amateurs que nous sommes, nous n'avons pas les mêmes finalités et pourtant une certaine complicité amicale nous lie. J'admire sa passion organisatrice, simple, sans prétention et pourtant très efficace. C'est un attachement très affectif qui me lie à Fontaine-le-Bourg, un gros village à quelques kilomètres de Montville.


Francis Gruel, un ami de la voile radiocommandé, passionné par la photographie, possède une collection impressionnante d'ouvrages consacrés à la peinture. Il m'en prête souvent pour étayer mes articles sur une bonne documentation. Il s'est montré particulièrement sensible à la peinture de Gérard Rodriguez et d'André Le Noir et aime aussi mon Hindou.

Au second plan, madame Gilbert Fromager, l'épouse du sculpteur, invité d'honneur. J'ai beaucoup discuter avec elle car elle fut sensible à mes portraits façon Modigliani gravés sur de l'aluminium et à mes composition en verre collé.




Stéphane Furrer, devant les aquarelles d'André Le Noir, fait parti du même atelier aquarelle mené par notre maître commun. Il est venu visiter cette exposition et nous avons donc pu échanger sur nos expériences picturales avec beaucoup d'intérêt. Il est lui aussi admiratif de la technique très précise de cet aquarelliste de renom et gageons que nous aurons l'occasion d'en reparler ensemble.



Enfin, mon ami, Guy Chaplain, est venu avec son épouse et je fus particulièrement sensible qu'il découvre cette exposition. Je n'ai pas manqué de le présenter à Dominique Langevin.

Il fut accaparé par les peintres qui le connaissent. Il analysa leurs oeuvres en les conseillant longuement et gentiment.



Malheureusement, sous le coup de l'émotion, j'ai oublié de le prendre en photo !

Il découvrit avec indulgence mes pièces exposées, critiqua avec justesse certains de leurs défauts, m'écouta expliquer mes recherches, mes apprentissages, mes tâtonnements en m'encourageant amicalement à persévérer en cherchant à m'éloigner de la reproduction de photos. 
Bien sûr, je suis d'accord, mais mon objectif est d'apprendre le plus possible l'aquarelle mouillée pour petit à petit trouver mon mode d'expression. C'est tout un programme d'expérimentation, d'exploration dont j'ai bien conscience de la nécessité. A mon âge le temps presse !



J'ai discuté avec l'épouse de Guy Chaplain, ancienne architecte des monuments historiques de Rouen, plus particulièrement du monument juif, situé sous le Palais de Justice de Rouen. Intéressants échanges sur l'origine des graffitis du Haut-Moyen-Âge que l'on observe gravés sur les murs. Ce n'est pas l'objet de mon reportage ; mais connaissant bien la culture biblique, je pense que les juifs étaient trop respectueux d'une synagogue pour gribouiller des graffitis profanes de toutes natures. Pour moi ce monument ne peut donc pas être un endroit sacré... Bref, il y a des savants qui émettent des hypothèses variées et j'ai envie de suivre cela de près.

CRITOT m'emmène donc sur des chemins imprévus : j'aime bien l'inattendu.