lundi 17 mai 2021

UNE SUBLIME LECON DE PIANO

 


LA LECON DE FIANO : Film dramatique de Jame Campion (1993)

C'est la troisième fois que je regarde ce film magnifique sans me lasser car véritable chef d'œuvre du cinéma, il renvoie poétiquement aux affres de la passion romanesque et sensuelle de la relation amoureuse sur un fond d'une aventure exotique en Nouvelle Zélande au XIX° siècle. 

Par la musique et la langue des signes, l'héroïne, Ada qui est muette, sublime la symbiose avec son piano. Elle bouleverse le colon Gorge, analphabète mais hyper sensible sous sa carapace quelque peu frusque de mâle. 



C'est la confrontation de la sensibilité culturelle et complexe du mystère féminin avec la virilité subtile et intelligente de la masculinité dans le processus de la séduction. 



Avec sa sonorité et son piano, Ada exprime merveilleusement la gammes des émotions, son intelligence, sa finesse, sa résistance, sa volonté, son désir, son besoin d'expression et ses sentiments. 



Holly Hunter et Harvey Keifer interprètent magistralement ces personnages  aux antipodes culturelles mais le dieu des corps les unit dans cette soif de l'autre qu'on appelle "Amour".

 L'héroïne est une mère et une amante jolie et mystérieuse.

Dans cette appréciation je ne parle pas du rôle du mari (Samuel Neill) éconduit et de la jalousie espiègle de la fillette (Anna Paquin), ni des figurants de la tribu des Maoris... Ils contribuent tous au triomphe de ce chef d'œuvre.

La palme d'or du Festival de Cannes n'est que justice. Ce film est à voir et revoir...

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Pour être franc, je n'ai pas une culture cinématique très pointue cependant une vingtaine de films m'ont accompagné dans l'imaginaire et des genres différents allant du western à la science fiction, du policier à l'introspection, de l'épopée à l'amour, la sensualité à l'action, du fantastique  à l'érotisme.

 J'aime certains chefs d'œuvres qui ont révolutionné le septième art en leur temps et qui sont devenus des classiques.

La mort aux trousses, Sueurs froides d'Alfred Hitchcock, Le Septième Sceau d'Ingman Bergman, Shoah de Claude Lanzman, La Grande illusion de Jean Renoir, La Parole de Carl Theodor Dreyer, Le Sept Samouraï d'Akira Karosawa, L'Aurence d'Arabie de David Lean, Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone, le Cinquième élément de Luc Besson, L'Empire des sens de Nagisa Oshima, sont des films parmi d'autres que je revois toujours avec un immense plaisir ou des frissons. 

Rien de plus classique dans ces choix.