samedi 22 février 2020

LE REVERS DE LA MÉDAILLE

L'affaire Griveaux a un mérite car elle démontre l'impuissance de la LOI pour expulser un réfugié politique s'il n'a pas commis un acte terroriste sur notre sol.


Mais comment se fait-il que l'on accorde ce statut en France à un activisme anarchiste sado-masochiste qui se prétend "artiste engagé"?

J'aime comprendre les ressorts d'une personnalité avant de penser comme l'immense majorité de mes concitoyens que "la première des choses à faire, c'est de mettre Piort Pavlenski dans un avion direction Moscou !"

L'individu se présente comme un adepte de "l'art politique" et de l'anarchie. Celle-ci est un modèle idéal impossible à réaliser face tout pouvoir institutionnel. 
Ses prétendues "œuvres" sont autant de provocations que le miroir d'une psychopathologie perverse.



  • En 2012, il se coud les lèvres en soutien aux "Prussy Riol" condamnées pour une prière "Punk" blasphématoire dans la cathédrale de Saint-Petersbourg. 
  • En 2013, il s'enveloppe nu dans du fil barbé pour dénoncer la politique répressive de Poutine; il se cloue le scrotum sur un pavé devant le mausolée de Lénine pour secouer la passivité de la population face à la police.
  • En 2014, il escalade nu le mur d'enceinte du centre Sertiski, se coupe le lobe de l'oreille droite pour protester contre l'utilisation politique de l'internement psychiatrique. 
  • En 2015, il met le feu aux portes du FSB qui terrorise la population russe.
et tout ça au nom de sa prétendue liberté d'expression artistique !

On le voit, ce "sympathique" russe formé à l’Académie d'Art et d'Industrie Stieglitz de Saint-Petersbourg puise son inspiration socio-politique dans les tréfonds de son mal-être personnel avec le désir inassouvi de détruire toute autorité.



  • Ayant obtenu le statut de réfugié dans notre pays, celui de la liberté de penser et d'agir, il ne se tient pas tranquille et replonge dans la délinquance en s’appropriant une maison du 19° arrondissement de Paris, il est soupçonné de violences avec armes, il déverse de l'essence sans les entrées de la Banque de France et met le feu.
  • Il justifie cet acte toujours avec son idéologie fumeuse : " La Bastille a été détruite par le peuple révolté. Le peuple l'a détruite comme symbole du despotisme du pouvoir. Sur ce même lieu un nouveau foyer d'esclavage a été bâti...La Banque de France a pris la place de la Bastille. Les banquiers ont pris la place des monarques... La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l'incendie mondial des révolutions."
  • Enfin à l'origine du site "Pornopolitique.com", en 2020, il met en ligne une vidéo coquine tournée par Benjamin Griveaux lui-même dont on connaît les conséquences. 
  • "L'artiste" dénonce les mensonges des hommes politiques qui se réclament des valeurs familiales traditionnelles alors que leur vie "sexuelle" serait dépravée. D'une imbécillité individuelle et particulière, Piort Pavlenski en fait une généralité.
Oui sans doute, la France ne doit pas s'encombrer avec ce genre d'individus irrécupérables idéologiquement dans une démocratie représentative. 

Si l'art est parfois une arme politique justifiée, je ne ressens pas ce triste sire comme un artiste mais comme un dangereux névropathe qui n'a rien à faire chez nous. Qu'il aille se clouer les couilles à Moscou m'indiffère complètement mais qu'il nous foute la paix ou qu'il dégage ...

Même si Piort Pavlensky est une sorte de fou, on ne peut pas lui pardonner de dire ses speudo-vérités dans un pays d'accueil qu'il devrait aimer et respecter.

Cependant, il a le mérite de nous révéler clairement les limites de nos lois sur les droits de l'homme. C'est le revers de la médaille.