HERMIONE et mes voiliers au cœur d'une passion

C'est un réel plaisir que de peindre ce bateau prestigieux.

-Hermione quittant l'Amérique-

New York s’estompant à l'horizon, cap sur Rochefort, avec ce privilège  de la navigation dans ma tête; je rejoins ainsi la liberté des marins... C'est ma part de rêve inaccessible et pourtant vécu quand je dessine des voiliers dont voici quelques exemples :

-Hermione-

En premier, je présente deux esquisses d'aquarelles :

-Esquisse d'un "match racing" de vieux gréements-

-Thoniers du début de XX° siècle-

La mer m'a toujours fasciné. Un voilier vogue de port en port où il fait escale. Les paysages marins sont donc aussi une source d'inspiration.

-Etretat : aquarelle inspirée par Delacroix-

-Etretat : aquarelle inspirée par Claude Monet-

-Saint-Avast-la-Hougue-

-Copie d'une aquarelle d'André Le Noir-

Retour sur les voiliers qui sont au cœur de mon expression picturale :

-Régate de vieux gréements-

-Tabarly avait ce type de voilier hérité de son père-

-Armada de Rouen : aquarelle traitée de manière naïve-

-Armada de Rouen manière naïve-

-Bisquine : la Cancalaise-

-Au largue-

-Navigation par mer agitée-

-Le voilier d'un ami- 

-Régate des bisquines (Cancalaise et Granvillaise) au large de Granville-

-L'Etoile du Roy et le Renard à Saint-Malo-

LES POISSONS : acrylique et L'HERMIONE : aquarelle

Peindre, c'est aussi s'amuser et c'est ce que je fais avec ces poissons naïfs et colorés. Un tableau de Bernard Wautier, exposé au salon de le Société des Artistes Normands, à l'Hôtel du Département à l'occasion de l'Armada, me donne l'envie de m'en inspirer à ma façon pour réaliser spontanément cette acrylique. C'est l'esprit libéré de toute contrainte que cette composition fut réalisée rapidement. Il faut que la lumière renvoie les couleurs les unes aux autres et que l'ensemble respire tout simplement le bonheur de peindre ces poissons ludiques. 

Bien sûr le tableau qui m'inspira est d'une facture d'une toute autre qualité. Mais aujourd'hui, j'ai besoin de peindre sans pression, sans rapport avec la réalité, simplement au niveau du ressenti et cela me fait du bien.

Le tableau original est à la fois proche dans la mise en page et très lointain dans le traitement pictural. Je n'ai pas cherché à le copier. Il est seulement le déclic d'un désir. Il va sans dire que je l'aime beaucoup et que je trouve donc plus honnête de le montrer. Il est l'oeuvre de Bernard Wautier décédé en 2017.

L'HERMIONE :

Demain, retour à la peinture sérieuse, c'est-à-dire méthodique avec mon mentor : André Le Noir. 

-André Le Noir esquissant l'Hermione le13 juin 2019-

L'Hermione quittant New York sera le thème d'un grande aquarelle. Plus de place à la fantaisie : de la rigueur dans une approche picturale structurée par un dessin aux traits précis et le marin en moi doit chercher la cohérence dans le mouvement du bateau sur la mer. C'est ce qu'on appelle l'assiette du voilier. Les vagues doivent donner un effet de puissance dans la dynamique et il faut donc ressentir le vent dans les voiles gonflées maintenues par un gréement aux fonctions très précises. C'est donc le chantier de l'été qui m'attend et c'est une aventure artistique passionnante.
La Fayette est l'âme de ce voilier. Son épopée américaine, ses engagements pour la liberté, son implication dans le processus des réformes politiques en font une grande figure de notre histoire occidentale. Peindre ce bateau, toutes voiles dehors avec le drapeau tricolore flottant au vent n'est donc pas anodin. L'Armada de Rouen où il fait escale n'est pas pour rien dans le choix de cette composition picturale. J'ai déjà peint trois précédentes aquarelles représentant l'Hermione voguant toutes voiles dehors mais cette composition sera la plus grande de toutes et sans aucun doute la plus difficile à réaliser. Je redoute la complexité du gréement dont voici l'exemple avec des photographies de mon ami Francis Gruel.
En Avant pour l'aventure !

Rien que pour le dessin, même en m'aidant d'une esquisse d'André Le Noir comme trame initiale, il me faut plus six heures de travail avec des hésitations, des retours en arrière pour respecter la logique technique impitoyable d'un grand trois mâts comme l'Hermione. On essaie de le faire bien ou bien ça ne vaut pas le coup !

-dessin de l'Hermione à partir d'une esquisse d'André Le Noir-

-Commencement de la mise en couleur le 20/06/2019-

-Entre les deux 6 heures de travail-

Les voiles se gonflent, l'Hermione quitte New York cap sur son port d'attache... Mais le peintre n'a pas fini, les voiles représentent la difficulté majeur de ce genre de composition. Il faut trouver un équilibre crédible et subtil entre le premier plan et les voiles arrières. Le tissus est couleur écru. Sur mon dessin on ne voit pas encore le gréement complexe ce ce voilier (trois mâts) du XVIII° siècle qui marque l'apogée de la voile. L'Hermione est un bateau très rapide, puissant tenant remarquablement la mer. Pour le peintre (marin à ses heures) que je suis, c'est un modèle idéal. Et si j'en suis satisfait, il rejoindra ma collection personnelle car j'ai déjà cédé plusieurs de mes tableaux représentant ce voilier et j'en ai un peu la nostalgie.

ARMADA DE ROUEN ET L'ART

-André Le Noir esquissant l'Hermione sur les quais de Rouen-

André Le Noir, Trésorier de la Société des Artistes Normands,  et un des exposants et mon professeur, m'a gentiment invité à "L'escale au Salon de Rouen" inaugurée par Pascal Matin Président du Département de Seine-Maritime (mon neveu) et futur sénateur.

24 "Peintre Officiels de la Marine" et de très nombreux artistes normands y exposent du 7 au 15 juin des œuvres qu'il faut vraiment découvrir.

L'ARMADA DE ROUEN n'est pas seulement le rassemblement mondial des plus grands voiliers, c'est aussi des expositions, des concerts, des feux d'artifices et une mise en valeur exceptionnelle du patrimoine rouennais.

Sur mon Blog"A-Rouen" je vous invite à vous connecter pour 

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Si vous désirez découvrir l'Armada, ses voiliers, l'ambiance des quais, les reportages photographiques et des vidéos de GI-HEFF vous plongerons d'une façon inattendue, intéressante, variée, rythmée au coeur de l'événement.

Lien : www.espace-normandie.blogspot.com

DEVOIR DE MÉMOIRE

Le 6 juin 1944, je n'avais que 29 mois et donc je n'ai pas de souvenir, seulement ceux recomposés par la transmission de l'éducation familiale. 

A Lyon où mes parents demeuraient, j'ai l'image des malades que les infirmiers descendaient sur des brancards dans un abris de l'hôpital lors d'une alerte de bombardements, d'un policier détourant ma mère d'une rue où une bombe n'avait pas explosé, de la faim qui nous tiraillait lors des restrictions alimentaires, du papier qui recouvrait les carreaux des fenêtres de notre appartement pour masquer son éclairage électrique la nuit (défense passive), des descentes en toute hâte dans les abris lors des bombardements, du petit pistolet que mon père cachait sous sa ceinture, des blindés traversant la ville... Ces images obscures sont ancrées dans le sub-conscient comme les traces d'un passé traumatisant.

En 1945, mes parents sont venus habiter Rouen. Je me souviens bien de notre arrivée en train à vapeur, sur les quais de la rive gauche de la Seine de Rouen détruite par les bombardements. De Cherbourg à Ouistreham, mes parents m'ont fait visiter les champs de batailles. Je me souviens des chantiers gigantesques de reconstruction des villes détruites. J'ai aussi beaucoup lu d'ouvrages historiques et le Débarquement en Normandie est devenu un lien qui m'enracine dans cette terre que j'aime passionnément avec son histoire, ses grandes figures.

J'ai reçu les valeurs du courage patriotique en héritage avec ces 150000 hommes à l'assaut des troupes occupantes.

Le 6 juin 1944 fut le premier jour de la reconquête de la liberté et jour J pour l'avènement de la superpuissance américaine que nous connaissons encore aujourd'hui.

En parcourant les cimetières militaires du Débarquement, le sacrifice de tant de vies  saisit l'âme d'un silence glacé car sans avoir vu ces tombes on ne peut pas imaginer à Colleville-sur-Mer, par exemple, le bruit monstrueux des combats et la réalité historique nous échappe.

En Normandie, c'est un discret hommage à ces morts qui m'étreint mais c'est aussi la prise de conscience  des vertus de la liberté.



"L'Art d'être Français" s'est payé au prix du sang  des Alliés, des résistants, des civils et leur doit donc une reconnaissance qui s'ancre dans notre mémoire collective. 

La Normandie libérée a été ravagée, ses habitants souffrirent, ses villes furent détruites, ses familles subirent le deuil de proches, mais les troupes des Alliés, la Résistance, De Gaulle, les combattants de la France libre ont fait de nous un peuple libre. Et le 6 juin 1944 c'était cette page d'histoire qui s'ouvrait.

La France, au cœur de l'Europe est en paix avec ses pays voisins. Cette paix est sous-tendue par l'union des nations qui savent le prix des guerres passées. 

Espérons seulement que le bonheur relatif que nous, Français, vivons, ne soit pas un anesthésiant qui nous fasse oublier notre histoire, car notre liberté n'est pas une faveur gratuite tombée du ciel. Elle nous a été offerte au prix du sang par nos aînés. Et l'émouvante commémoration du 6 juin 1944 a un seul but : nous permettre de transmettre aux générations qui nous suivent l'amour de la France, de son histoire et de la démocratie.

UNE PETITE COMMANDE

Une photo en noir et blanc d'une vieille rue de Rouen en 1907 représentant un éboueur et un vidanger me servit de modèle pour ce lavis réalisé à l"encre sépia. 

C'est avec plaisir que j'offre ce petit format (30 X 40 cm) à Izabela, agent municipal chargé du musée des Sapeurs-Pompiers de France de Montville. Car c'est elle qui prépare les expositions temporaires, qui accueille les artistes toujours avec gentillesse, disponibilité et compétence. Elle a choisi ce lavis et c'est donc une façon toute simple de la remercier.


ARMADA

-Viviane Beau-

La Bibliothèque "Lecture pour tous" de Montville me demande, à l'occasion de l'Armada de Rouen, de décorer sa vitrine sur le thème des voiliers. C'est ce que je fais sous la responsabilité d'une artiste-amatrice, Viviane Beau, qui côtoie le même atelier aquarelle que moi depuis 20 ans.

POURQUOI DONC M'AVOIR SOLLICITE ?

Tout simplement parce que le plan d'eau de Montville reçoit les lundis et mercredis après-midi une véritable "ARMADA" de voiliers radiocommandés de 65 cm et de 1 mètre. 

Outre d'être un peinte amateur, Mini-Flotte 76710, dont je suis un cofondateur, est un des plus importants clubs français et sa flotte est impressionnante avec 22 voiliers de haute compétition (65 cm), 30 monotypes Dragon Force (65 cm), 14 classes 1 mètre, soit 66 voiliers pouvant régater. Mais ce sont aussi 18 maquettes navigantes (voiliers hors série, bateaux électrique toutes catégories). Cette "armada" de 84 unités ne navigue heureusement jamais ensemble car elles appartiennent aux 40 adhérents du club.

-Jean-Louis Richard-

La politique de communication de ce club, via son blog, le propulse à la première place française et européenne avec ses 3700 à 5850 connexions mensuelles. Montville est ainsi connue dans le monde entier. 

Le dynamisme du club est tel qu'il s'est vu confié l'organisation du premier championnat de France pour la classe 65 cm en 2016 et qu'il fut à nouveau choisi pour le National 2020.

https://mini-flotte76710.blogspot.com

ARMADA DE ROUEN : à ne pas manquer !

ARMADA DE ROUEN ET DES PETITES AQUARELLES

Je dessine à l'occasion de "l'Armada de Rouen".
C'est un rassemblement international de grands voiliers (trois ou quatre mâts), venant du monde entier. 



Je dessine donc ces deux petites aquarelles dans un style très naïf symbolisant l'événement... A Montville la bibliothèque de prêt "Lecture pour tous" décore sa vitrine sur le thème de l'Armada et me demande de lui fournir 4 tableaux, un voilier radio-commandé pavoisé, un grand pavois, un livre sur les voiliers et bien sûr je réponds favorablement à cette sollicitation qui m'honore car c'est l'occasion d'exposer mes réalisations.

C'est amusant d'anticiper la venue de ces grands voiliers et d'imaginer sans prétention ces deux dessins.

En arrière fond la silhouette de la cathédrale s'impose et ensuite j'ai travaillé à partir de l'Hermione, le bateau de la Fayette, et d'une photographie  que j'avais prise en 1989. 

Encadrées avec un passe-partout, ces compositions mesurent 30 X 40 cm.