mercredi 28 juillet 2021

CONNAISSANCE DE LA CHASSE

Sébastien FOY, secrétaire de rédaction de la revue "Connaissance de la Chasse", publiera en septembre ou octobre une de mes aquarelles représentant un "Fauconnier" que j'avais réalisée en juillet 2018.

Je ne peux qu'être très surpris, sensible et honoré par ce choix dont je le remercie.


Réalisé le 25 juillet 2018 à l'aquarelle
Encadré : 56 X 43 cm
Ce tableau a été offert.
Il a été l'occasion d'un reportage sur YouTube par Gi-Heff.


Un grand merci à Gi-Heff pour son reportage.


J'ai des proches qui sont des chasseurs passionnés : ils sont tous très respectueux de leur environnement, de la flore comme des animaux sauvages qu'ils abreuvent et nourrissent en hiver. 

En réalité ils sont de véritables écologistes engagés sur leur territoire d'une façon réaliste, concrète et efficace. 


Ils n'ont pas grand chose à partager avec les idéologues politiques des mouvements dispersés dit écologistes dont une toute petite minorité seulement connaît la nature. Ils sont indispensables à l'équilibre de celle-ci.


Dans cette composition, inspirée du Moyen-Orient, je voulais représenter le regard passionné du chasseur à l'affût fixé sur la proie. Le rapace la partage avec son maitre et c'est cette symbiose qui m'intéressait de capter. 


Si je ne suis pas moi-même chasseur, passion que je comprends, j'ai beaucoup "pêché à la traine" pendant longtemps sur des bateaux en prélevant juste le nombre de poissons de quoi se nourrir en famille.


Le combat contre les chasseurs d'une minorité qui n'y connait rien à la nature, à l'humaine condition et ses traditions ancestrales pour survivre me semble désuet.


La chasse fait partie de la culture et, bien encadrée, elle est nécessaire à l'équilibre des territoires.





L'histoire de la fauconnerie remonte au moins à 4000 ans dans le Moyen-Orient (Arabie) pour s'étendre ensuite en Inde, en chine, au Japon pour atteindre l'Occident, via l'Angleterre, au VIII° siècle où elle fut pratiquée par la noblesse et les rois.


C'est donc un des sports les plus anciens de l'humanité et doit être préservé comme tout patrimoine culturel. 

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J'ai toujours aimé sculpter ou peindre des rapaces (chouettes, faucon, buse variable) ou oiseaux imaginaires.

-Sculpture sur bois exotique-
interprétation imaginaire
-Gouache imaginaire-
peinture de style naïf


LA FAUCONNERIE :

L'art de la fauconnerie (ou de haut vol) se pratique en plaine. Le rapace se place à la verticale, très haut au dessus du gibier sur lequel il pique à grande vitesse. Le choc ( bréchet) assomme littéralement sa proie (perdrix, faisan, pigeon ou autre oiseau).



UNE PASSION :


"LE QUOTIDIEN DU FAUCONNIER" (D'APRÈS INTERNET)

"Avez-vous déjà rêvé de faire voler un oiseau de proie ? 
C’est le quotidien du fauconnier qui passe la plus grande partie de son temps à dresser des rapaces (faucons, buses, aigles ou encore éperviers). 
Pourquoi faire ? 
A l’origine, la fauconnerie était l’art de capturer un gibier dans son milieu naturel à l’aide d’un oiseau apprivoisé. 
Bien que pratiqué dans une quarantaine de pays et inscrit au patrimoine de l’UNESCO, cet art très ancien n’existe presque plus. 
La fauconnerie est pratiquée dans deux autres domaines : l’effarouchage et la démonstration publique (dans un zoo, un parc d’attraction, lors d’un spectacle, etc.). 
Dresser ces animaux n’est pas une affaire facile, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Cela demande beaucoup de travail, de la patience et un lien particulier avec les oiseaux."



"L’effarouchage"

"Il s’agit aujourd’hui de la principale activité des fauconniers qui consiste à faire peur aux espèces indésirables que l’on peut qualifier de nuisibles. 
Dans les aéroports, il empêche par exemple la collision d’un oiseau avec les avions. 
Il intervient dans les industries ou pour la protection de quartiers ou de monuments. 
Le fauconnier doit avoir un sens aigu de l’observation pour pouvoir évaluer l’effet de ses oiseaux sur les nuisibles et faire un diagnostic sur les chances de récidive."
Par exemple, les grands monuments historiques classés de notre patrimoine sont protégés des nuisances des pigeons par des fauconniers (effaroucheurs professionnels) d'une façon très efficace.
CINQ LIVRES DE REFERENCE (parmi d'autres)
par Jean-Charles Chenu


Par Patrick Morel


Par Christian-Antoine Charmelat



La revue: "Connaissance de la CHASSE"



Abonnement papier :1 an soit 12 numéros + le hors-série Grand Gibier
80 €



LA CULTURE CONTRE LA DEPRIME

 


-La Liberté conduisant le peuple; selon Delacroix-
-L'art au service de la culture-



La France s'est recroquevillée sur elle-même pendant les confinements anti-virus. 

En fermant les librairies, les salles de concerts de cinéma, les musées aurait-elle oublié son "exception culturelle", fondatrice de son indépendance créative?

Entre l'exigence de la protection du peuple contre un virus extrêmement dangereux et sa nécessaire respiration il faut certes choisir la survie. Mais pour autant la culture ne doit pas être étouffée car elle sauve de la dépression destructive et de la violence. 

Artiste du dimanche, je partage mes émotions et cela me permet d'éviter un enfermement déterminé par ma santé défaillante. Peindre un tableau et l'offrir, écrire un article et le diffuser vers mes  liens sociaux me permettent de supporter ce confinement depuis 17 mois. 

La culture qui semble être passée à la trappe des préoccupations gouvernementales face au risque sanitaire est pourtant un besoin fondamental  de notre civilisation. C'est une exigence existentielle !

La culture me sauve la vie pendant cette crise identitaire en m'évitant une dépression morale, car si l'interdiction de se réunir m'a privé du plaisir social de partager une activité avec mes amis depuis mars 2020, si je n'ai pas entendu les mêmes mots dans une salle de cinéma ou de théâtre, si je n'ai pas vibrer aux mêmes émotions que le public dans un musée, ce que ne peut provoquer une émission de télévision, assis sur mon canapé, j'ai la chance d'accéder par l'art et la littérature à un monde imaginaire qui me permet de m'évader de la pénible réalité.

Une société qui n'aurait plus de racine, plus  de culture pourrait devenir monstrueuse, barbare, chaotique et violente. Serions-nous au bord de ce gouffre ?

Heureusement, le rôle des artistes, des écrivains, des créateurs, des sportifs est d'ouvrir les portes sur l'espérance.