dimanche 30 décembre 2018

Nouvel An 2019


Bonne Année 2019 à vous tous !
Merci, merci et re-merci...

Depuis l'ouverture de ce blog, 9929 de ses pages furent consultées par vous chers lecteurs, et pas moins de 5460 pour l'année 2018 ! 

Pour un modeste blog artistique  455 pages lues mensuellement est vraiment encourageant. 
Prenez conscience que 15 d'entre-vous se connectent chaque jour pour prendre la mesure de la richesse de cette communication. C'est inouï !

Je ne peux donc que vous remercier de cet intérêt que vous portez à mes publications.

Vous intéresser à l'expression artistique est mon seul objectif.
L'art a besoin de se structurer dans la matière et son âme s'exprime par son corps.
C'est donc, à travers le prisme de mon regard, que j'essaie de vous transmettre mes émotions face à l'art.

Que 2019 soit bonne pour chacun d'entre-vous, sans épreuves insurmontables, intéressante et avec de belles rencontres, tels sont mes vœux que je vous adresse avec l'expression de ma gratitude renouvelée. 
Jean Louis Richard


mercredi 19 décembre 2018

Un Nouveau Sous-Bois : GIVERNY

Cette aquarelle est le deuxième essai sur le thème de l'automne.
La photographie du pont (de Claude Monet à Giverny) me servit de point central, autour du quel j'ai improvisé ce paysage en reprenant au premier plan les  nénuphars du peintre impressionniste.

Ai-je maîtrisé mon sujet ?

Je n'ai pas dessiné à l'intention d'une personne mais je voulais expérimenter une autre approche que la précédente réalisation qui migra dans la région parisienne.

Essayer de maîtriser un effet de profondeur à l'arrière du pont est ma motivation première dans cette mise en page. 


Il va me falloir un prendre un peu de recul pour auto-évaluer mon travail mais je ne suis actuellement pas très satisfait du rendu.
Donc je mets de côté cette composition et j'y verrai plus clair la semaine prochaine.

Il s'est passé plusieurs jours. L'aquarelle est encadrée et accrochée dans mon cabinet de travail, je la supporte telle qu'elle est... Donc je n'y touche plus car elle appartient désormais à elle-même.
Elle m'est devenue objectivement extérieure...
Elle plaira peut-être dans une future exposition ?  On verra bien...



vendredi 16 novembre 2018

CREER POUR UNE PERSONNE

ÉTUDE POUR UN SOUS BOIS EN AUTOMNE 


Je viens de découvrir que mon véritable plaisir n'est pas de peindre pour moi-même mais que c'est de réaliser une composition picturale à l'intention d'une personne en essayant de deviner ses intérêts et son sens de l'esthétique.

"J'aime les arbres" m'a révélé la personne pour qui je veux peindre. Immédiatement, je me suis dis "pas de feuilles vertes !" La couleur verte est celle que je ne sais pas encore maîtriser. Me reste donc une forêt en automne ou en hiver. 

Ce sera l'automne avec les couleurs flamboyantes et chaudes. Je ne vais employer les couleurs froides pour le ciel et l'eau et ainsi accentuer le contraste entre la lumière et les zones d'ombre.

Aimer peindre sur commande, cela veut sans doute dire que je ne possède pas un style très singulier et que tous les sujets, toutes les techniques, tous les ressentis sont au coeur de mon vagabondage artistique. Je l'admets bien volontiers, car je suis bien incapable de dire si le préfère l'impressionnisme à l'art abstrait, si je suis d'avantage touché par un beau tableau classique que par une composition fauvisme. Ce que j'aime c'est l'émotion que provoque une oeuvre d'art et non pas son intellectualisassion.

Alors, oui ! je découvre que les personnes qui orientent mes choix picturaux comptent beaucoup plus que tout et que c'est passionnant de peindre pour elles : il y a comme un influx imaginaire qui passe et me motive. La personne pour qui je dessine devient en quelque sorte le personnage virtuel ou réel de la composition. Et ça, c'est passionnant ! Mais je ne suis pas naïf. Aimer peindre ainsi révèle aussi ce besoin plus ou moins conscient d'être reconnu... Il y a dans toute expression Narcisse que l'on ne peut cacher.


ET EN AVANT LA MUSIQUE !

Donc aujourd'hui même je m'attaque à une aquarelle de 50 cm X 40 cm d'un sous bois traversé par un ruisseau à la saison de l'automne et en avant la musique colorée ! 

Ha Oui ! l'ensemble finira dans un cadre de 79 cm X 51 cm car, à l'aquarelle, il est important de prévoir un bon passe partout et même le cadre si possible, sans cela il faut la faire encadrer sur mesures et c'est beaucoup plus compliqué pour moi et pour la personne qui la reçoit...Il faut lui laisser la liberté de choisir son cadre.


-esquisse au crayon fin sur du papier calque-

TECHNIQUE :


Comment élaborer un dessin sans salir le papier ?
André Lenoir m'apprit d'abord à dessiner sur du papier calque les lignes directrices de la composition sans les détails. Une fois cette ébauche bien en place, il faut la retracer au crayon à l'envers avec les bons traits pour pouvoir les décalquer en les reportant sur la feuille blanche bien tendue à l'aide d'une vieille pièce de monnaie avec laquelle on frotte fortement sur le calque. Ainsi le dessin peut apparaître sans salir la feuille avec des traits inutiles. 
Le dessin esquissé peut alors être affiné avant sa mise en couleur. C'est tout simple et bien pratique. C'est ce que je suis en train de faire au moment même où j'écris cet article et toute la composition est transférée sur le papier. 

On peut sans doute reprocher à cette esquisse d'être trop précise pour laisser les effets de la couleur se diffusant sur le papier mouillé. Si c'est le cas, je recommencerai mon dessin sans état d'âme car dans l'aquarelle il y a une part intéressante d'imprévus avec le travail de la couleur transparente sur le papier : il ne faut pas tuer cette transparence lumineuse et c'est pour moi le plus difficile car j'ai tendance à "gouacher", c'est-à-dire mettre trop de couleur sur mon pinceau. 

Me reste à déterminer la méthode : soit je m'inspire des impressionnistes avec des touches multicolores éclatées, soit plus classiquement d'une transposition du réel ? En fait, je ne saurais qu'après les premiers coups de pinceaux avec les reflets de la lumière et la diffusion de la couleur sur le papier mouillé. Ce sera le temps de la spontanéité qui convient à l'immédiat de l'aquarelle.


-Première mise en couleur avec la gomme de masquage_



C'EST PARTI ! 

Comme je le pressentais le dessin ne me sert pas à grand chose ; juste à mettre de la gomme de masquage sur les zones qu'il me faut garder blanche ou plus claires. 

Le reste est de la peinture spontanée sans regarder les modèles. Il faut m'approprier la composition pour équilibrer les couleurs, les ombres et les reflets.

J'attends que le papier soit bien sec pour supprimer la gomme et voir l'effet de la lumière dans la composition. 

Ensuite un deuxième et troisième tours de mise en couleurs pour harmoniser l'ensemble et me permettre plus tard de finaliser. 

Hé oui ! c'est une aventure ou un vagabondage avec une grande part d'incertitudes qui commence...mais ça vibre !


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S'AUTO-ÉVALUER :

Même si je ne suis pas du tout satisfait, il faut aller au bout du bout cette composition pour essayer de la maîtriser et peu à peu réussir à reprendre le dessus pour corriger ce qui me choque, mais c'est loin d'être gagné ! 

De commencer par le pont très sombre est sans doute une grossière erreur. En principe les aquarellistes vont du plus clair de la lumière et finissent par les zones d'ombres.

Par exemple, il faut que je revois à l'arrière du pont la courbe de la rivière en éclaircissant pour donner de la profondeur, que j'ajoute des petites feuilles d'un vert très pâle, la pointe d'ombre sous le pont ne correspond à rien, il faut sans doute ajouter des feuilles rouges au premier plan... Bref, il y a encore beaucoup de travail pour juger le résultat final... 

Après plusieurs heures de travail, il est temps d'arrêter pour juger l'aquarelle définitive avec un oeil critique...Ai-je réussi ? C'est sans doute dans quelques jours que je pourrai le savoir... Il faut prendre du recul, se détacher  de sa réalisation, la laisser vivre indépendante et en dehors de soi...


-Mon sous bois-


INSPIRATION MAIS PAS COPIE :

Si je me suis inspiré de l'excellent peintre russe TOUTOUNOV pour réaliser cette aquarelle, je n'ai surtout pas essayé de le copier : je me suis lâcher. 

Mon tableau est donc vraiment différent du sien. Toutounov m'a permis de partir sur une mise en page équilibrée et sur un rapport de valeurs froides et chaudes. Je me permet de rappeler son beau tableau pour que se soit bien clair :

-Le tableau de Toutounov-



RECOMMENCER :

Je recommence sans regret ce thème automnal en prenant une méthode plus conventionnelle pour éviter les écueils.
C'est le pont de Giverny par Claude Monet qui me semble plus intéressant à mettre au centre de la composition par rapport à ma façon de travailler car sa couleur vert-turquoise peut renvoyer des reflets intéressants..

C'est donc reparti mais avec la rigueur au rendez-vous... 

Pour cela il faut bien mouiller la feuille de papier avec une douchette dans une baignoire, le laisser travailler à plat sur la planche à dessin durant cinq minutes, coller une bande de papier kraft tout autour. Bien laisser la feuille se tendre en séchant. Ensuite recommencer le dessin, mettre la gomme de masquage et commencer la mise en couleur par le ciel et l'eau, le fond très clair des feuillages, les renvois de couleurs et finir par les ombres...

Est-il fastidieux de recommencer le même genre de composition ? 

Pas du tout si on sait éviter de reproduire les erreurs... 
Donc le plaisir est toujours présent car il ne faut pas oublier que beaucoup de peintres célèbres réalisent des études avant d'entreprendre leur tableau définitif et moi, je ne suis qu'un amateur essayant d'exprimer un ressenti. Il est donc jubilatoire de travailler toujours et toujours. Ce paysage d'un sous bois en automne doit traduire mon émerveillement devant la nature ; mais qu'il est présomptueux d'espérer y parvenir ! Je fais ce que je peux...

Le regard de mon "MENTOR":


-André Le Noir-

Soumette à l'oeil de lynx d'André LE NOIR, est pour moi un moyen de distancer mon travail. Cela fait partie de la dépossession nécessaire quand on estime être aller au bout d'une composition. Mon professeur qui, pour une fois fut complètement absent durant l'élaboration de ce tableau, le valide : "Ne touchez plus à rien ! C'est bon !" 
Ouf !  J'offrirai donc cette aquarelle à la personne à qui elle est destinée l'esprit libéré en espérant qu'elle lui plaira : ça, c'est impossible de savoir et c'est un appel à l'humilité nécessaire à tout amateur...



mardi 13 novembre 2018

UN NU (Façon Loilier)


D'après une étude de nu réalisée par Hervé LOILIER, un grand artiste français contemporain, j'ai voulu essayer de maîtriser les encres Sépia, Brou de noix, et de Chine.

 Immédiatement, je fus séduit par ce dessin : c'est du grand art.

Pas si simple à copier qu'il ne paraît mais ce travail fut très intéressant pour progresser. C'est passionnant et André Le Noir cautionna... OUF ! Pourtant j'en vois les défauts mais chut !




Vagabondage, je dessine au hasard sans autre détermination que la surprise de découvrir ce qu'il y a de l'autre côté de mon miroir. Ah ! qu'elle est précieuse cette envie de découvrir des visages, des lieux et longeant le fil d'Ariane que je tiens délicatement pour ne pas le rompre. L'aventure c'est aller de l'avant sans savoir ce que l'on va percevoir, ressentir et réaliser. Mais la seule certitude, est celle de l'expression. C'est ma façon d'aimer et de communiquer. J'aimerais pouvoir sortir de mon corps en m'en aller librement pour seulement ressentir les vibrations devant les merveilles de la nature.

En traversant cet automne la Forêt Verte près de Rouen, les couleurs flamboyantes des feuilles se reflétant dans les rayons du soleil me donnent l'impulsion pour entreprendre une commande suggérée par le chef de clinique ORL du CHU de Rouen qui m'accompagne très humainement dans les difficultés auditives. Je deviens un sourd profond et ce qui me gêne le plus c'est de communiquer verbalement de plus en plus difficilement. Ce médecin, exerce son métier avec une compétence qui va au delà du rapport humain avec ses patients qu'elle écoute avec un respect qui ne les trompe pas. C'est un dialogue vraiment que j'apprécie car il est authentique. Cette femme aime la nature et les arbres et l'occasion est trop belle de la remercier tout simplement par une aquarelle. Je la compose actuellement mentalement avec les reflets du ciel dans une rivière traversée par un "ponchel" au milieux d'un bois baigné de soleil. Les feuilles flamboyantes d'automne devraient être du plus bel effet impressionniste. Chez André Le Noir, j'ai trouvé la reproduction de deux tableaux  qui va me guider et je pense que cela plaira peut-être à mon médecin ? La forêt Verte, Giverny par Claude Monet et ces deux tableaux de Serguei Toutounov (peintre russe contemporain) vont me permettre de réaliser ce que j'ai dans la tête, d'une autre façon bien sûr.

Note : un ponchel en vieux français désigne un petit pont. A Rouen, c'était le mot employé rue "Eau de Robec" car de multiples passerelles enjambaient cette rivière, "l'affreuse petite Venise" d'après Flaubert pour permettre aux teinturiers de rincer leurs tissus avant de les sécher.


-Serguei Toutounov-



Je pense que ces deux tableaux peuvent aboutir à une synthèse personnelle intéressante. Je vais en reprendre l'organisation pour le dessin et faire un mélange de couleurs pour les feuilles.

L'important, c'est que je découvre que j'ai surtout besoin de peindre pour une autre personne que je connais et qui apprécie peut-être ce que je fais. C'est sans doute un peu vaniteux de ma part, mais je ne me réalise que dans la communication. Peindre c'est aussi parler et entendre... Pas mal la chute pour un sourd profond ! 



mercredi 7 novembre 2018

L'ART EST UN MONDE !



-Nu à genoux-


"Vous-vous êtes amusé !" Telle est la critique de mon maître face à ce nu. Oui, il a raison, pendant trois heures, l'évasion de la réalité me fit du bien même si je ne suis pas du tout certain d'avoir réalisé une bonne composition. J'ai accédé à un autre monde celui du vagabondage : Pardon à LOILIER dont je me suis inspiré pour ce dessin réalisé aux encres de chine, sépia, brou de noix, jaune et à la gouache blanche...
André Le Noir est la rigueur personnifiée dans son expression artistique. Je sens bien qu'il a du mal avec mon besoin d'aller vite en ne tenant compte que de ce que je suis en train de réaliser; et c'est donc lui qui me renvoie le mot de "Vagabondage", complètement étranger à sa sensibilité toute orientée vers la ressemblance de ses modèles.




"L'art ne copie pas le monde, il est un monde." (Hervé LOILIER)

Certes, au cours de mes rencontres, j'ai vu des visages, des lieux, qui sont devenus ma part de rêve.
Rêves fragiles, esquisses incertaines, éphémères hors de la réalité mais révélant un monde aux facettes cachées au fond du miroir de l'imagination qui vibrent comme les cordes d'un violon, instrument ô combien sensuel !

Je le dis encore et encore copier-coller ne m'intéresse qu'en photographie. Et encore faut-elle qu'elle révèle l'âme des sujets qu'elle fixe. Je connais un photographe de ce calibre et je le reconnais comme un maître du genre. Il ignore son génie et se dit pragmatique, insensible à l'expression prétendue artistique et pourtant, ses photos se reconnaissent au premier coup d'oeil.

Je le dis et redis, c'est le ressenti qui l'emporte dans l'art qu'il soit musical, poétique, visuel, pictural, architectural, littéraire...

Quand je lis un bon roman, je me projette vivant au milieu des personnages et de leur environnement, je suis l'invisible qui ressent tout et qui s'évade dans les événements,  les actions, les émotions partagées, intimes ou fantasmatiques.

Et bien, c'est la même nature du ressenti face à une belle sculpture ou un beau tableau. C'est ainsi que tous les jours, je revisite ma maison pour contempler les oeuvres qu'elle contient, toujours avec la même curiosité, la même liberté de l'émotion devant la beauté. C'est tout un monde !




vendredi 2 novembre 2018

EXPOSITION A FONTAINE-LE-BOURG

- Exposition de Fontaine-le-Bourg -


C'est un honneur pour un artiste que d'être invité à exposer ses compositions dans une salle ouverte au public.

C'est ainsi que 28 personnes de mon entourage sont venues gentiment me rendre visite et que et 38 autres personnes inconnues m'ont salué. Ce fut donc une opération de communication réussie. Je les remercie tous.

AVEC QUELQUES AMIS : nous-nous sommes bien amusés !
- Christian et Clotilde Bréant -

- Jean-Marie et Evelyne Dehut -
Des amis que je n'avais pas revus depuis longtemps m'ont honoré de leurs appréciations flatteuses dont j'apprécie la sincérité sur mes compositions en verre collé, mes gravures sur aluminium et mes aquarelles.


- Dominique et  Hélène Bouju -

-Frédéric et Sylvie Legros-
-Gilles Fillastre et sa maman (une artiste elle aussi)-
- Patrick et Marie-Claude Pelletier-
-Jean-Pierre et Lydie Marchand-


30 autres artistes participèrent à cette sympathique exposition à Fontaine-Le-Bourg les 12, 13, 14 octobre 2018. J'ai vraiment apprécié les oeuvres de 7 d'entres-eux.

Assurant toutes les permanences (car il est important pour moi de pouvoir échanger, discuter, sentir les impressions), j'ai eu le privilège de pouvoir dialoguer avec 66 personnes. Ce fut enrichissant et un réel plaisir. 


Un photographe tournant autour de mes compositions d'abord hésitant, vint me voir pour me féliciter sur le cadrage du portrait de l'hindou auquel il est particulièrement sensible : "vous avez réalisé ce que bien des photographes n'osent pas faire avec la main démesurée au premier plan, le cadrage partiel du visage au regard explicite, le nez qui se pince sous l'effet du plaisir de fumer, le rendu de la barbe : sincèrement bravo car ce n'est pas de la photo mais ça la dépasse !"
Je suis presque confus de rendre ce compliment publique car est-il mérité ? Je connais bien mes limites, mes faiblesses et je sais que je ne suis qu'un amateur qui doit se faire tout petit à côté de véritables artistes comme André Le Noir, Guy Chaplain, entre-autres...



Mon "nu de rupture" fut lui aussi l'objet d'appréciations positives qui m'ont donné l'occasion de parler de ma progression technique et des aventures picturales qu'elle permettait. Cette composition réalisée à l'aquarelle, encre de chine et pastel, est retenue par un couple d'Hennouville : j'en suis très honoré...





-compositions-

-aquarelles et une sculpture-

Aquarelles et gravure sur aluminium-
Le portrait de la jeune fille noire avec sa coiffe métallique suscita de  la curiosité mais un de mes amis me dit franchement : "c'est bien mais je ne la "pendrais" pas chez moi !" Racisme ou maladresse, cette réaction est saine à entendre car entre mon plaisir à peindre cette jeune-fille originale et le ressenti du public, il y a ce décalage qui me ramène à l'humilité. Je n'ai aucune envie que l'on la pende la pauvre ! Ce lapsus nous fit bien rire car je connais l'humanisme de cet ami.

Le Voilier quant-à lui fait partie intégrante de ma personne, de ma passion pour la voile et  toujours un ami me demanda : "pourquoi ne fais-tu plus de grandes marines, puisque tu sais les faire ?". Il a raison par rapport au public mais les voiliers ne sont plus à la pointe de mes recherches picturales car l'inconnu, ce que je n'ai jamais essayé d'aborder, est bien plus motivant pour l'apprenti que je demeure.


-Le coquillage -
Hé bien, ça me rassure : mon coquillage fut bien accueilli et ne prêta à aucune allusion sexuelle. Mi-amusé par quelques appréciations ambiguës, j'avais hésité avant d'exposer cette aquarelle.

S'il y a une grande part d'égocentrisme chez tout créateur, il ne faut surtout pas oublier de dire que les oeuvres de 7 autres exposants m'ont touché. André LE NOIR, plus particulièrement fut plébiscité par la plupart des visiteurs. Je leur ai bien signifiés que j'étais un de ses élèves. Nous étions d'ailleurs trois peintres à ne pas pouvoir nier notre filiation avec ce maître aquarelliste. Quelques uns de ses amis sont venus admirer ses aquarelles dont Jean-Pierre et Lydie MARCHAND.

-Jean-Pierre et Lydie Marchand devant une belle aquarelle réalisée par André Le Noir-

Pascal MARTIN et Nathalie LECORDIER, Président et vice-Présidente du Département de Seine-Maritime ont inauguré cet événement culturel du Canton de Clères-Bois-Guillaume et félicité le maire, Dany LEMETAIS, et le Président de l'ABSCL, Jean-François MICHALLAT


-Avec les personnalités (Photo de presse)-
-Avec Nathalie LECORDIER, Vice-présidente du Département -
J'ai offert à Nathalie LECORDIER, un bougeoir en verre collé pour la remercier d'honorer de sa visite et de son soutien cette exposition. J'apprécie beaucoup son action politique départementale en faveur des jeunes, des femmes, de la famille et de la santé car elle est au coeur de mes propres engagements sociaux. 


-Bernadette Tassart : la commissaire de l'exposition-

Bernadette TASSART est la cheville ouvrière de cette exposition. 
Je tiens à la féliciter et à la remercier amicalement tout particulièrement car je connais la somme de travail que demande une telle préparation. 
Elle réussit à créer une synergie artistique bien sympathique dans son village.
J'aime aussi sa façon de peindre comme elle le ressent. Elle réalise des portraits tout-à-fait ressemblants dans un style de la meilleure tradition naïve. Elle a le génie de l'émotion et je le lui dis souvent car elle doute de son réel talent. 


-Merci pour l'accueil, la logistique et les sourires-


Durant 13 heures de permanence,  j'ai profité de l'occasion pour travailler devant le public en réalisant un trophée en verre collé pour la régate qu'organise mon club de Voile Radio Commandée et une petite illustration à l'aquarelle pour le blog "A-Rouen". 

C'est une façon de communiquer toute simple et pourtant permettant de dialoguer naturellement avec le public en joignant la pratique à la parole.


-Travail du verre collé-

-Un futur Trophée en verre collé pour la Voile Radio Commandée-

-Table avec les bougeoirs en verre collé et les gravures sur aluminium-
Quatre Bougeoirs en verre collé ont aussi trouvé preneurs. Hé bien, ma foi, cette exposition fut vraiment très positive pour l'artiste que je suis peut-être ?


-Une gagnante de la tombola se vit remettre une de mes compositions-


Du côté des sculpteurs : 







lundi 24 septembre 2018

LA BONNE CUISINE EST UN ART



Aujourd'hui, pas d'aquarelle, mais peinture de mon univers familial et de la bonne cuisine, car avec Annick, nous avons fêté l'anniversaire de nos 2 enfants, Hélène et Alexandre, en leur offrant un bon repas gastronomique à une des meilleures tables des environs de Montville. 

"L'auberge du Moulin" est située sur la D 155 entre Montville et Clères au Tôt. 

Dix à table, pour un moment familial d'union affective très forte qui nous lie les uns aux autres, est un moyen comme un autre de se retrouver. 

Un bon repas arrosé de bons vins dans un cadre agréable est un moment festif qu'il faut savourer. 

Je recommande à tous les épicuriens ce bon restaurant, ils ne seront pas déçus.  

Nous-nous sommes régalés : foie gras, homard bleu, turbot, pintade, fromages normands, quetsches, chocolat, figues, macaron, pomme reinette au choix très finement cuisinés...que demander de mieux ?

-Annick est le pilier de la famille-

-Et notre petite famille réunie dans notre véranda après ce bon repas-
Oui, la bonne cuisine est un art qui permet de bien vivre, de partager des instants de bonheur simples et authentiques... C'est pourquoi j'en parle sur mon blog artistique.


-Marc HALBOURG dans sa cuisine-

Attention mes amis ! Ce restaurant affiche très souvent complet en fin de semaine. Il faut donc  mieux réserver au moins une semaine à l'avance et c'est un succès des connaisseurs tout-à-fait justifié. La bonne cuisine est un art.

Marc Halbourg est un chef, ayant fait partie d'une brigade étoilée, de la meilleure tradition qui sait innover pour des menus au bon rapport qualité-prix et je ne résiste pas à donner les coordonnées de cette bonne table. 
Sa carte ne présente que des produits frais faits maison : aucun surgelé et il faut aussi goûter les plats à base de cresson venant des maraîchers d'en face, je recommande, entre-autre, son foie gras et ses assiettes de coquilles Saint-Jacques. Lassez-vous guider par madame Halbourg pour le choix du vin : de bonnes surprises vous attendent.


AUBERGE DU MOULIN 
36 route des Moulins du Tôt (Hameau du Tôt) 76790 Clères. 
Tél : 02 35 33 62 76
(Fermé le dimanche soir, le lundi et le mardi)

"Vous m'en direz des nouvelles..."