mardi 31 décembre 2019

MES VŒUX EN QUESTIONS ?

"J'espère que le 31 décembre 2020, je lèverai mon verre à 2021-

Comment présenter mes bons vœux sans me foutre de la gueule du peuple ?
Avec cette chienlit, tout va bien madame la marquise !

Après les catastrophes liées semble-t-il au changement climatique comment souhaiter une bonne année 2020 aux victimes et sinistrés ?

Les flux migratoires en déstabilisant les repères sociaux avec la monté de l'islam politique, compromettent nos valeurs humanistes, notre seuil de tolérance, notre identité européenne. Comment leur souhaiter la bienvenue ?

Aux passages à l'actes des extrémistes violents ayant repris à leur compte les gilets jaunes (les pauvres !), s'ajoute la grève la plus longue de l'histoire sociale prenant en otage ceux qui doivent utiliser les transports en commun pour se rendre au boulot, faire leurs emplettes chez les commerçants des centres-villes.
Alors comment souhaiter une bonne année 2020 aux commerçants fermant leur boutique, aux hôteliers, aux restaurants, aux agences de voyage, aux entreprises déposant leur bilan ?

Comment la souhaiter aux forces de l'ordre épuisées, aux sauveteurs de la sécurité civile, aux braves gens effrayés par la violence montante ?

Les barbares s'en donnent à cœur joie et au nom du droit de l'homme on ne peut pas les neutraliser par la force. 

Comment croire que la Gauche et la Droite se relèveront sans programme, sans leader, sans incarnation populaire ? Présenter mes vœux à la démocratie à la française serait une forfaiture... 

Pour le comble, une réforme des retraites se voulant universelle se heurte à la complexité des conditions de travail rendant un système unique impossible. l'égalité est une gageure, une illusion car qu'il y a-t-il de commun entre le métier d'un maçon et celui d'un professeur des écoles ? La pénibilité de leur condition de travail n'est pas égale... Les salaires non plus...

Un gouvernement, louvoyant "fermement" à la barre du voilier FRANCE se cabrant dans la tempête, se fige dans ses pseudo certitudes, des syndicats plus préoccupés par la politique que la négociation campent sur leurs oppositions idéologiques systématiques. 
Comment leur souhaiter une bonne année de dialogue et de compromis ?

Monsieur le Président de la République voudrait apaiser la nation... On l'écoutera avec attention ce soir à 20 h.Il restera vraisemblablement droit dans ses bottes...
 Mais crébleu ! on en a ras la casquette !

En tant qu'ancien syndicaliste, je sais qu'une réforme des retraites ne pourra se construire que par branche d'activité dans un dialogue où les partenaires sociaux se respecteront et hélas ! ce n'est pas pour demain...

Certes, il faut trouver un système plus juste pour valoriser les petites retraites, mais sans casser le baraque car elle est une des meilleure au monde.

Il y a 40 ans, les syndicaliste que nous étions étaient déjà convaincus qu'avec le chômage de masse, nos régimes de retraites aboutiraient à une impasse financière car de 4 "travailleurs actifs" nous sommes passés à 2 cotisants pour payer les retraités.

Arrêtons donc nous de nous plaindre la bouche pleine et ouverte ! Nous avons la chance de vivre dans un des plus beaux pays du monde où la solidarité sociale est une réalité même si elle est loin d'être parfaite.

Certains syndicats se justifient avec le slogan "nous-nous battons pour nos enfants". C'est faux ! Ils se battent pour leur idéologie, leurs acquis sociaux avant tout se foutant pas mal des conséquences désastreuses  pour notre économie, la baisse du chômage, des nuisances qu'ils génèrent...

Alors présenter mes vœux les meilleurs, c'est une imposture...

Mais espérant me tromper comme d'habitude je vous embrasse mes très chers lecteurs en vous la souhaitant bonne cette année nouvelle... Heureusement la famille et les amis sont le socle pour prendre la vie du bon côté : tout va donc bien madame la Marquise ! 



L'art est un bon échappatoire, 2020 verra se concrétiser une idée que j'ai depuis longtemps avec l'organisation d'une bonne exposition d'arts plastiques à Bosc-Guérard-Saint-Adrien. 



Notre époque est complexe et angoissante mais heureusement il reste des espaces de créations, d'expressions et de beauté pour entretenir des passions et dégager une confiance dans l'avenir. (31 décembre 2019 à 8 h 44)